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La maladie mentale dans les thérapies comportementales

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2008. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméLes thérapies comportementales sont la plupart du temps rapportées au seul behaviorisme de laboratoire américain. Or l’histoire retracée dans cet article montre que les deux blocs de la guerre froide ont développé parallèlement ces techniques ; que leur introduction aux États-Unis s’est réalisée au moment où d’autres techniques étaient utilisées, beaucoup plus invasives, comme la lobotomie, les camisoles chimiques ou les procédures de « lavage de cerveau » ; que le milieu professionnel était par ailleurs alors confronté à des remises en cause de l’efficacité de la psychanalyse ou des thérapies « par la parole ». Elles ont été introduites aux États-Unis par des psychologues venus d’autres pays : Eysenck, d’Allemagne (via l’Angleterre), et Wolpe, d’Afrique du Sud. Ils ont développé des conceptions de la maladie mentale qui ne permettent pas d’aborder les causes lointaines et structurantes des troubles traités, et cela y compris lorsqu’elles sont devenues des thérapies cognitivo-comportementales.Abrégé : Behavior therapy is usually considered as proceeding from American laboratories of behaviorism. This paper shows that bt was as much developed by the two opposed blocs in Cold War. In United States, bt appeared when some other therapies, much more invasive, were used: lobotomy, chemical medications or some mysterious « brain washing » techniques studied by  cia. This was time when the efficiency of psychoanalytic therapies was thrown back into question. Behavior therapies have been promoted by psychologists coming from Germany (via London) as Eysenck or from South Africa, as Wolpe. The way they considered mental psychopathology did not allow taking into account ultimate causes of disorders, which may state as dispositions, and that is true even when these therapies became cognitive behavioral therapies.
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RésuméLes thérapies comportementales sont la plupart du temps rapportées au seul behaviorisme de laboratoire américain. Or l’histoire retracée dans cet article montre que les deux blocs de la guerre froide ont développé parallèlement ces techniques ; que leur introduction aux États-Unis s’est réalisée au moment où d’autres techniques étaient utilisées, beaucoup plus invasives, comme la lobotomie, les camisoles chimiques ou les procédures de « lavage de cerveau » ; que le milieu professionnel était par ailleurs alors confronté à des remises en cause de l’efficacité de la psychanalyse ou des thérapies « par la parole ». Elles ont été introduites aux États-Unis par des psychologues venus d’autres pays : Eysenck, d’Allemagne (via l’Angleterre), et Wolpe, d’Afrique du Sud. Ils ont développé des conceptions de la maladie mentale qui ne permettent pas d’aborder les causes lointaines et structurantes des troubles traités, et cela y compris lorsqu’elles sont devenues des thérapies cognitivo-comportementales.

Behavior therapy is usually considered as proceeding from American laboratories of behaviorism. This paper shows that bt was as much developed by the two opposed blocs in Cold War. In United States, bt appeared when some other therapies, much more invasive, were used: lobotomy, chemical medications or some mysterious « brain washing » techniques studied by  cia. This was time when the efficiency of psychoanalytic therapies was thrown back into question. Behavior therapies have been promoted by psychologists coming from Germany (via London) as Eysenck or from South Africa, as Wolpe. The way they considered mental psychopathology did not allow taking into account ultimate causes of disorders, which may state as dispositions, and that is true even when these therapies became cognitive behavioral therapies.

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