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RésuméAlors que la gauche libérale, sous la Restauration, est persuadée d’incarner « la Jeune France », il apparaît qu’une fraction importante de la jeunesse, rétive à un tel embrigadement, s’est montrée au contraire attirée par la droite. Une minorité de la jeunesse des écoles, proche de la mouvance royaliste, affirme ses idéaux politiques avec plus ou moins de cohérence et de pugnacité, tandis que certains lieux parisiens lui réservent un accueil privilégié. Avec quelques années de plus, la jeunesse intellectuelle royaliste, irriguant le milieu de la presse et des arts, apporte pendant plusieurs années un appui important à la droite, avant que les malentendus ne multiplient en fin de période les ruptures et les désillusions. La droite parlementaire enfin compte en son sein une bonne quantité d’ambitieux quadragénaires, « jeunes » députés et pairs de France, avides de s’imposer au tout premier plan, fût-ce en s’entredéchirant.

Whereas liberal people are convinced they embody “Young France” during the Bourbon Restoration, it appears that a not insignificant fraction of youth, opposed to such indoctrination, showed itself attracted by the right wing. A minority of young people at school, close to royalist spheres, affirms its political ideals with more or less of coherence and pugnacity, and gathers warmly in some Parisian places. Royalist intellectual youth, a few years older than the previous students, spreads through journalistic and artistic circles, and brings during several years an important support to the right wing, before the misunderstandings multiply ruptures and disillusions at the end of Restoration period. Right-wing politicians finally include a good supply of ambitious forty-years-old “young” deputies and peers; they aim at imposing themselves on the forefront, even if it makes them tear one another.