Serge Voronoff (1866-1951) : l’ambiance parisienne biomédicale entre xénogreffes, querelle de l’interstitiel et néo-malthusianisme
Type de matériel :
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Dans les années 1920-1930, le chirurgien Serge Voronoff (1866-1951) et ses disciples parisiens ont greffé du testicule de singe chez l’homme (xénogreffe). Ces xénogreffes étaient destinées aux hommes affaiblis désirant reprendre des forces physiques et une activité intellectuelle. Plusieurs centaines d’hommes à Paris ont reçu des greffons de testicules de chimpanzé ou de babouin, et plusieurs milliers dans le monde entre les années 1920 fin 1930. Trois Maisons de santé parisiennes pratiquaient ce genre de greffe. Les contextes scientifique, médical, social sont évoqués, ainsi qu’une possible contamination de l’homme, à cette époque, par le du virus simien du « sida ».
In the 1920s, the surgeon Serge Voronoff (1856-1951) and his parisian disciples grafted monkey testicles on man (xenografts). Such xenografts were intended for weakened men who wanted to recover theitr physical strength and their intellectual activities. Many hundreds of men in Paris and thousands in the entire world were rafted in the 20s and 30s. Three clinics in Paris practised such grafts. We deal with the scientific, medical and social context, as well as a possible contagion of man, at that time, by the virus of aids.
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