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L’insuffisance cardiaque affecte environ 500 000 Français et est une des premières causes d’hospitalisation. De récentes évolutions dans la définition de cette pathologie, la meilleure détection des formes à fraction d’éjection préservée et l’avènement de nouvelles thérapeutiques laissent entrevoir de nouvelles indications des biomarqueurs dans sa prise en charge. Si l’intérêt des peptides natriurétiques BNP et NT-proBNP est bien établi pour le diagnostic et la stratification du risque d’insuffisance cardiaque, en revanche il est discutable pour son suivi thérapeutique en raison de l’usage d’inhibiteurs (sacubitril) d’enzymes (néprilysine) dégradant ces neuro-hormones.