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Le gonocoque : le point en 2018

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2019. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Depuis quelques années, la gonococcie est devenue une priorité de santé publique de par la récurrence de cette maladie sexuellement transmissible et l’émergence de souches de gonocoque résistantes aux premières lignes de traitement. En 2012, un plan de contrôle européen recommandait une bithérapie associant la ceftriaxone (500 mg, im ou iv) et l’azithromycine (1-2 g, per os) pour contenir l’émergence de cette résistance. En 2018, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a inscrit le gonocoque résistant aux céphalosporines de troisième génération et aux fluoroquinolones sur la liste des bactéries à surveiller prioritairement. La recrudescence de la gonococcie peut être expliquée par une prévalence augmentée chez les patients homosexuels masculins (HSH), un dépistage des sites extra-génitaux infectés et l’utilisation des techniques d’amplification d’acides nucléiques pour le diagnostic de l’infection. Actuellement, les proportions de souches de gonocoque résistantes à la tétracycline ou à la ciprofloxacine isolées en France restent élevées (respectivement 65,4 % et 37,2 % en 2017) et ne permettent pas l’administration de ces antibiotiques en première intention. Les souches de sensibilité diminuée aux céphalosporines de troisième génération, antibiotiques de choix en première intention, sont alarmantes avec l’apparition de bactéries multirésistantes conduisant à une impasse thérapeutique. La proportion de souches résistantes aux céphalosporines de troisième génération reste basse en France, ne dépassant pas 1 % des souches résistantes au céfixime. Cependant, une nouvelle souche résistante à la ceftriaxone a été récemment isolée à Paris et la fréquence de résistance à l’azithromycine augmente avec plus de 5 % des isolats concernés en 2017. Ces constatations imposent une surveillance accrue de la gonococcie et une documentation des cas par isolement des souches par culture, à la fois chez les HSH mais aussi chez les patient(e)s hétérosexuel(le)s à risque d’infections sexuellement transmissibles.
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Depuis quelques années, la gonococcie est devenue une priorité de santé publique de par la récurrence de cette maladie sexuellement transmissible et l’émergence de souches de gonocoque résistantes aux premières lignes de traitement. En 2012, un plan de contrôle européen recommandait une bithérapie associant la ceftriaxone (500 mg, im ou iv) et l’azithromycine (1-2 g, per os) pour contenir l’émergence de cette résistance. En 2018, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a inscrit le gonocoque résistant aux céphalosporines de troisième génération et aux fluoroquinolones sur la liste des bactéries à surveiller prioritairement. La recrudescence de la gonococcie peut être expliquée par une prévalence augmentée chez les patients homosexuels masculins (HSH), un dépistage des sites extra-génitaux infectés et l’utilisation des techniques d’amplification d’acides nucléiques pour le diagnostic de l’infection. Actuellement, les proportions de souches de gonocoque résistantes à la tétracycline ou à la ciprofloxacine isolées en France restent élevées (respectivement 65,4 % et 37,2 % en 2017) et ne permettent pas l’administration de ces antibiotiques en première intention. Les souches de sensibilité diminuée aux céphalosporines de troisième génération, antibiotiques de choix en première intention, sont alarmantes avec l’apparition de bactéries multirésistantes conduisant à une impasse thérapeutique. La proportion de souches résistantes aux céphalosporines de troisième génération reste basse en France, ne dépassant pas 1 % des souches résistantes au céfixime. Cependant, une nouvelle souche résistante à la ceftriaxone a été récemment isolée à Paris et la fréquence de résistance à l’azithromycine augmente avec plus de 5 % des isolats concernés en 2017. Ces constatations imposent une surveillance accrue de la gonococcie et une documentation des cas par isolement des souches par culture, à la fois chez les HSH mais aussi chez les patient(e)s hétérosexuel(le)s à risque d’infections sexuellement transmissibles.

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