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Paulin Hountondji : Au-delà de la critique de l’ethnophilosophie

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2025. Ressources en ligne : Abrégé : P. Hountondji gained international fame after publishing Sur la « philosophie africaine ». Critique de l'ethnophilosophie in 1977 -translated African Philosophy: Myth and Reality. In this book, the author invited African philosophers to adopt a critical distance from the model established by Placide Tempels in Bantu Philosophy (1945). Later, Paulin Hountondji revisited the hasty definition he had given of ethnophilosophy, to better circumscribe an African philosophical literature that was something other than an extension of ethnological discourse. His position on the need for Africa to reclaim and revitalize the "endogenous knowledge" produced by the continent in a critical, forward-looking way also led him to make a distinction between the "naïve" essentialist generalities against which he wrote the articles gathered in African Philosophy and a rigorous approach, concerned with scientific validity, to uncovering what we call the "epistemologies of the South". His criticism of ethnophilosophy as a "derivative of ethnological analysis" does not necessarily mean condemnation of what might be called an ethnophilosophical project, a stance he adopts in the light of Kagamé's writings. The endlessly revisited concept of ethnophilosophy is hence an invitation to avoid a monolithic reading of Hountondji’s constantly evolving work and thought.Abrégé : Sur la « philosophie africaine ». Critique de l’ethnophilosophie (1977) a apporté à P. Hountondji une renommée internationale. L’auteur y invitait les philosophes africains à adopter une distance critique par rapport au modèle établi par Placide Tempels dans La Philosophie bantoue (1945). Paulin Hountondji est revenu ensuite sur la définition abrupte qu’il avait donnée de l’ethnophilosophie pour mieux circonscrire une littérature philosophique africaine qui soit autre chose qu’un prolongement du discours ethnologique. Sa position sur la nécessité pour l’Afrique de se réapproprier et de revivifier d’une manière critique, ouverte sur l’avenir, les « savoirs endogènes » que le continent a produits l’a également conduit à opérer une distinction entre les généralités essentialistes « naïves » contre laquelle il a écrit les articles qui composent Sur la « philosophie africaine » (1977) et une démarche rigoureuse, soucieuse de validité scientifique, de mise au jour de ce que l’on appelle les « épistémologies du sud ». Sa critique de l’ethnophilosophie comme « dérive de l’analyse ethnologique » ne signifie pas nécessairement la condamnation de ce que l’on peut appeler un projet ethnophilosophique, une posture qu’il adopte à la lumière des écrits de Kagamé. Ainsi, le concept sans cesse revisité sous sa plume d’ethnophilosophie invite à ne pas se livrer à une lecture monolithique de son œuvre et de sa pensée, en constante évolution.
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P. Hountondji gained international fame after publishing Sur la « philosophie africaine ». Critique de l'ethnophilosophie in 1977 -translated African Philosophy: Myth and Reality. In this book, the author invited African philosophers to adopt a critical distance from the model established by Placide Tempels in Bantu Philosophy (1945). Later, Paulin Hountondji revisited the hasty definition he had given of ethnophilosophy, to better circumscribe an African philosophical literature that was something other than an extension of ethnological discourse. His position on the need for Africa to reclaim and revitalize the "endogenous knowledge" produced by the continent in a critical, forward-looking way also led him to make a distinction between the "naïve" essentialist generalities against which he wrote the articles gathered in African Philosophy and a rigorous approach, concerned with scientific validity, to uncovering what we call the "epistemologies of the South". His criticism of ethnophilosophy as a "derivative of ethnological analysis" does not necessarily mean condemnation of what might be called an ethnophilosophical project, a stance he adopts in the light of Kagamé's writings. The endlessly revisited concept of ethnophilosophy is hence an invitation to avoid a monolithic reading of Hountondji’s constantly evolving work and thought.

Sur la « philosophie africaine ». Critique de l’ethnophilosophie (1977) a apporté à P. Hountondji une renommée internationale. L’auteur y invitait les philosophes africains à adopter une distance critique par rapport au modèle établi par Placide Tempels dans La Philosophie bantoue (1945). Paulin Hountondji est revenu ensuite sur la définition abrupte qu’il avait donnée de l’ethnophilosophie pour mieux circonscrire une littérature philosophique africaine qui soit autre chose qu’un prolongement du discours ethnologique. Sa position sur la nécessité pour l’Afrique de se réapproprier et de revivifier d’une manière critique, ouverte sur l’avenir, les « savoirs endogènes » que le continent a produits l’a également conduit à opérer une distinction entre les généralités essentialistes « naïves » contre laquelle il a écrit les articles qui composent Sur la « philosophie africaine » (1977) et une démarche rigoureuse, soucieuse de validité scientifique, de mise au jour de ce que l’on appelle les « épistémologies du sud ». Sa critique de l’ethnophilosophie comme « dérive de l’analyse ethnologique » ne signifie pas nécessairement la condamnation de ce que l’on peut appeler un projet ethnophilosophique, une posture qu’il adopte à la lumière des écrits de Kagamé. Ainsi, le concept sans cesse revisité sous sa plume d’ethnophilosophie invite à ne pas se livrer à une lecture monolithique de son œuvre et de sa pensée, en constante évolution.

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