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Prévalence de l’automédication chez les transplantés rénaux : une étude transversale monocentrique

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2025. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Self-medication among kidney transplant patients may pose a risk to the graft. This study examined the prevalence of self-medication in patients who had undergone kidney transplantation. These patients, receiving immunosuppressive therapy, are informed during post-transplant therapeutic education about the risks associated with drug interactions. This prospective single-center study, including 66 patients, shows that 80.3% of participants reported self-medicating one month after hospital discharge, with 18.2% engaging in practices deemed “risky”. Self-medication mainly involved analgesics, including non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs), sleeping pills, and treatments for heartburn, such as proton pump inhibitors (PPIs) and antacids. The results show that neither age, sex, education level, nor employment status were significantly associated with risky self-medication. However, the high prevalence of this practice highlights the need for increased patient awareness of potential dangers, particularly those related to NSAIDs and drug interactions. PPIs, often used for heartburn, carry interaction risks, especially with tacrolimus, and prolonged use may lead to kidney complications. Herbal medicine, also used by some patients, may present interaction risks with immunosuppressants. The study suggests strengthening patient therapeutic education (PTE) by emphasizing the risks of inappropriate self-medication and proposes safe alternatives, such as antacids, or seeking medical consultation. These results, based on self-reported data, may underestimate the true prevalence of self-medication. The study recommends continuous vigilance and further research to assess these practices over the long term.Abrégé : La pratique de l’automédication chez les patients transplantés rénaux peut présenter un risque pour le greffon. Cette étude a examiné la prévalence de l’automédication chez les patients ayant reçu une transplantation rénale. Ces patients, sous traitement immunosuppresseur, sont informés, lors de l’éducation thérapeutique après la transplantation, des risques associés aux interactions médicamenteuses. Cette étude prospective monocentrique incluant 66 patients montre que 80,3 % des participants déclarent avoir pratiqué l’automédication un mois après leur sortie d’hospitalisation, dont 18,2 % avec des pratiques jugées « à risque ». Les automédications concernaient principalement les antalgiques dont les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les somnifères, et les traitements pour le pyrosis, incluant les inhibiteurs de pompes à protons (IPP) et les pansements gastriques. Les résultats montrent que ni l’âge, ni le sexe, ni le niveau d’éducation ou le statut professionnel ne sont significativement associés à l’automédication à risque. Cependant, la prévalence élevée de cette pratique souligne la nécessité d’une sensibilisation accrue des patients greffés aux dangers potentiels, notamment liés aux AINS et aux interactions médicamenteuses. Les IPP, souvent utilisés pour les brûlures d’estomac, présentent des risques d’interaction, en particulier avec le tacrolimus, et leur usage prolongé peut conduire à des complications rénales. La phytothérapie, également pratiquée par certains patients, présenterait des risques d’interactions avec les immunosuppresseurs. L’étude suggère de renforcer l’éducation thérapeutique du patient (ETP) en insistant sur les risques de l’automédication inappropriée et propose des alternatives sûres, comme les pansements gastriques, ou d’avoir recours à une consultation médicale. Ces résultats, basés sur des autodéclarations, pourraient sous-estimer la prévalence réelle de l’automédication. L’étude recommande une vigilance continue et des recherches supplémentaires pour évaluer ces pratiques sur le long terme.
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Self-medication among kidney transplant patients may pose a risk to the graft. This study examined the prevalence of self-medication in patients who had undergone kidney transplantation. These patients, receiving immunosuppressive therapy, are informed during post-transplant therapeutic education about the risks associated with drug interactions. This prospective single-center study, including 66 patients, shows that 80.3% of participants reported self-medicating one month after hospital discharge, with 18.2% engaging in practices deemed “risky”. Self-medication mainly involved analgesics, including non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs), sleeping pills, and treatments for heartburn, such as proton pump inhibitors (PPIs) and antacids. The results show that neither age, sex, education level, nor employment status were significantly associated with risky self-medication. However, the high prevalence of this practice highlights the need for increased patient awareness of potential dangers, particularly those related to NSAIDs and drug interactions. PPIs, often used for heartburn, carry interaction risks, especially with tacrolimus, and prolonged use may lead to kidney complications. Herbal medicine, also used by some patients, may present interaction risks with immunosuppressants. The study suggests strengthening patient therapeutic education (PTE) by emphasizing the risks of inappropriate self-medication and proposes safe alternatives, such as antacids, or seeking medical consultation. These results, based on self-reported data, may underestimate the true prevalence of self-medication. The study recommends continuous vigilance and further research to assess these practices over the long term.

La pratique de l’automédication chez les patients transplantés rénaux peut présenter un risque pour le greffon. Cette étude a examiné la prévalence de l’automédication chez les patients ayant reçu une transplantation rénale. Ces patients, sous traitement immunosuppresseur, sont informés, lors de l’éducation thérapeutique après la transplantation, des risques associés aux interactions médicamenteuses. Cette étude prospective monocentrique incluant 66 patients montre que 80,3 % des participants déclarent avoir pratiqué l’automédication un mois après leur sortie d’hospitalisation, dont 18,2 % avec des pratiques jugées « à risque ». Les automédications concernaient principalement les antalgiques dont les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les somnifères, et les traitements pour le pyrosis, incluant les inhibiteurs de pompes à protons (IPP) et les pansements gastriques. Les résultats montrent que ni l’âge, ni le sexe, ni le niveau d’éducation ou le statut professionnel ne sont significativement associés à l’automédication à risque. Cependant, la prévalence élevée de cette pratique souligne la nécessité d’une sensibilisation accrue des patients greffés aux dangers potentiels, notamment liés aux AINS et aux interactions médicamenteuses. Les IPP, souvent utilisés pour les brûlures d’estomac, présentent des risques d’interaction, en particulier avec le tacrolimus, et leur usage prolongé peut conduire à des complications rénales. La phytothérapie, également pratiquée par certains patients, présenterait des risques d’interactions avec les immunosuppresseurs. L’étude suggère de renforcer l’éducation thérapeutique du patient (ETP) en insistant sur les risques de l’automédication inappropriée et propose des alternatives sûres, comme les pansements gastriques, ou d’avoir recours à une consultation médicale. Ces résultats, basés sur des autodéclarations, pourraient sous-estimer la prévalence réelle de l’automédication. L’étude recommande une vigilance continue et des recherches supplémentaires pour évaluer ces pratiques sur le long terme.

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