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This article shows how technology is contributing to the financialization of the medico-social sector by invoking a market ideology in the name of supposed efficiency. This ideology is constructed through a common language (1), a consensus on the benefits of competition (2), and a transfer of regulatory responsibilities (3). This “technologized” financialization is based on a reputedly neutral technology, which is given the place of politics in pricing decisions.

Cet article montre comment une technologie contribue à la financiarisation du médico-social en convoquant une idéologie du marché au nom d’une prétendue efficacité. Cette idéologie se construit à travers un langage commun (1), un consensus sur les bienfaits de la concurrence (2) et un transfert des responsabilités de régulation (3). Cette financiarisation « technologisée » s’appuie sur une technologie réputée neutre, à laquelle il est donné la place du politique dans les décisions de tarification.