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The study began with an exploratory phase in which questions were sent to clinical psychologists and managers of institutions caring for young people in care. The written responses helped to clarify two questions which were then addressed in semi-structured interviews. Supported by personal accounts and two clinical case studies, our research focuses on the way in which violent acts can infiltrate relationships between professionals and young people, as well as within teams and institutions. The institutional environment becomes a field of study for understanding young people’s problems as illustrated by their actions and reflected in the relational dynamics with and between professionals. Mechanisms such as supervision and analysis of practices offer the opportunity to reflect collectively, to find pleasure in co-elaboration and to support the investment of the subjects accompanied.

Cette étude a commencé par une phase exploratoire où des questions ont été envoyées à des psychologues cliniciens et des responsables d’établissements s’occupant de jeunes placés. Les réponses écrites ont aidé à préciser deux questions qui ont ensuite été abordées lors d’entretiens semi-directifs. Appuyée par des témoignages et deux études de cas cliniques, notre recherche se concentre sur la manière dont les agirs violents peuvent infiltrer les relations entre les professionnels et les jeunes, ainsi qu’au sein des équipes et des établissements. L’environnement institutionnel devient un terrain d’étude pour comprendre la problématique des jeunes figurée par leurs agirs et reflétée dans les dynamiques relationnelles avec les professionnels et entre eux. Des dispositifs comme la supervision et l’analyse des pratiques offrent l’opportunité de réfléchir collectivement, de trouver du plaisir dans la coélaboration et de soutenir l’investissement des sujets accompagnés.