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History Education in Ethiopia Post-1991: Rethinking the Nation’s History in the Context of “Decolonization” Debates

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Les identités nationales postcoloniales en Afrique sont en cours de (re)construction, confrontées à des problèmes persistants de disparité et d’inégalité sociale et « ethnique ». L’Éthiopie, malgré un héritage d’identité étatique et d’« unité dans la diversité », est vulnérable à la fragmentation et à la politique identitaire, notamment depuis le modèle politique « ethno-fédéraliste » introduit par le régime de l’EPRDF (1991-2018). La remise en question de l’identité historique commune qui en résulte se reflète également dans l’enseignement et les programmes universitaires en histoire. En se basant sur le dernier produit issu du processus de reconsidération de l’enseignement de l’histoire éthiopienne (le « Module d’histoire » de 2020), et dans le contexte du mouvement académique récent vers la « décolonisation » des sciences historiques et sociales, j’aborde les principales positions dans le débat actuel. Je soulève la question de savoir si une histoire commune et partagée a minima de l’Éthiopie — en tant que nation et entité politique — est devenue illusoire ou est encore un objectif, et si oui, comment elle pourrait être enseignée.Abrégé : African postcolonial national identities are under (re)construction, facing persistent problems of disparity and social and “ethnic” inequality. Ethiopia, despite a heritage of State identity and “unity in diversity,” is vulnerable to fragmentation and identity politics, notably since the “ethno-federalist” political model introduced by the EPRDF regime (1991-2018). The resultant questioning of shared historical identity is also reflected in history education and curricula. Based on the last product of the process of rethinking Ethiopian history teaching (the “History Module” of 2020) and against the background of the recent academic movement towards “decolonizing” the historical and social sciences, I discuss the main positions in the current debate. I raise the question of whether a common, minimally shared history of Ethiopia—as a nation and a political entity—is now illusory or still an aim and if so, how it could be taught.
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Les identités nationales postcoloniales en Afrique sont en cours de (re)construction, confrontées à des problèmes persistants de disparité et d’inégalité sociale et « ethnique ». L’Éthiopie, malgré un héritage d’identité étatique et d’« unité dans la diversité », est vulnérable à la fragmentation et à la politique identitaire, notamment depuis le modèle politique « ethno-fédéraliste » introduit par le régime de l’EPRDF (1991-2018). La remise en question de l’identité historique commune qui en résulte se reflète également dans l’enseignement et les programmes universitaires en histoire. En se basant sur le dernier produit issu du processus de reconsidération de l’enseignement de l’histoire éthiopienne (le « Module d’histoire » de 2020), et dans le contexte du mouvement académique récent vers la « décolonisation » des sciences historiques et sociales, j’aborde les principales positions dans le débat actuel. Je soulève la question de savoir si une histoire commune et partagée a minima de l’Éthiopie — en tant que nation et entité politique — est devenue illusoire ou est encore un objectif, et si oui, comment elle pourrait être enseignée.

African postcolonial national identities are under (re)construction, facing persistent problems of disparity and social and “ethnic” inequality. Ethiopia, despite a heritage of State identity and “unity in diversity,” is vulnerable to fragmentation and identity politics, notably since the “ethno-federalist” political model introduced by the EPRDF regime (1991-2018). The resultant questioning of shared historical identity is also reflected in history education and curricula. Based on the last product of the process of rethinking Ethiopian history teaching (the “History Module” of 2020) and against the background of the recent academic movement towards “decolonizing” the historical and social sciences, I discuss the main positions in the current debate. I raise the question of whether a common, minimally shared history of Ethiopia—as a nation and a political entity—is now illusory or still an aim and if so, how it could be taught.

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