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RésuméCet article propose une réflexion sur la figure encore énigmatique de Teresa de Cartagena, qui nous a légué deux traités significatifs fondés sur le témoignage de l’expérience du divin. Concrètement, il est intéressant de chercher à comprendre les motivations et les finalités qui ont poussé l’autrice à écrire l’ Admiraçión operum Dey, un texte qui a le mérite d’être la première œuvre en castillan écrite par une femme (à la demande d’une autre femme, la très puissante et savante dame de cour Juana de Mendoza) dans le but de défendre l’aptitude intellectuelle et spirituelle de son genre et son autorité pour écrire sur son rapport à Dieu.

El presente trabajo reflexiona acerca de la figura, todavía enigmática, de Teresa de Cartagena, quien nos ha legado dos relevantes tratados fundamentados en el testimonio de la vivencia de lo divino. En concreto, resulta interesante indagar en las intenciones y los objetivos que movieron a la autora para escribir Admiraçión operum Dey, que se alza como la primera obra en lengua castellana escrita por una mujer (a instancias de otra mujer, la poderosa y culta dama de corte Juana de Mendoza) para defender la capacidad intelectual y espiritual de su género y, en relación a ella, su autoridad para escribir sobre su experiencia de Dios.