Les groupes de pair·es : enjeux de la non-mixité dans les recherches participatives avec les personnes en situation de pauvreté
Type de matériel :
13
The practice of non-mixity forms part of the long history of social movements fighting for rights. In the process of cross-fertilization of knowledge with people experiencing poverty, this non-mixity takes the form of peer groups that bring together people who share a common experience. Professionals and academics are also brought together in peer groups. The alternation between moments of mixity and non-mixity, equalizing exchanges and contributions, contributes to epistemic justice. This article is the product of cross-fertilization research on the ethical and methodological issues involved in participatory research.
La pratique de la non-mixité s’inscrit dans l’histoire longue des mouvements sociaux de lutte pour la revendication des droits. Dans la démarche de croisement des savoirs avec les personnes en situation de pauvreté, cette non-mixité prend la forme de groupes de pair·es (les groupes de pair·es réunissent des personnes qui ont une expérience commune). Les professionnel·les et les universitaires sont également réuni·es en groupes de pair·es. L’alternance entre des temps en groupe de pair·es et en groupe mixte, égalisant les échanges et les contributions, contribue à la justice épistémique. Cet article est le produit d’une recherche en croisement des savoirs sur les enjeux éthiques et méthodologiques des recherches participatives.
Réseaux sociaux