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L’utilisation des médias sociaux promettait d’améliorer la transparence administrative. Certains chercheurs s’accordent à dire que les impacts, positifs ou négatifs, pourraient provenir des effets médiateurs des caractéristiques perçues des médias sociaux. Il s’agit d’une idée similaire à celle proposée par le concept de transparence assistée par ordinateur. Cependant, les médias sociaux ont certaines propriétés qui peuvent influencer la transparence de diverses manières. Le présent article tente de comprendre la transparence favorisée par les médias sociaux. L’étude utilise la théorie de l’affordance pour aborder la perception des propriétés des médias sociaux, en menant des entretiens avec des gestionnaires de communauté de trois conseils municipaux espagnols. Les résultats montrent plusieurs façons de comprendre la transparence favorisée par les médias sociaux : le modèle du garant (qui se concentre sur la disponibilité et l’accessibilité de l’information, tout en assurant la neutralité), le modèle conversationnel (qui renforce la transparence effective par des conversations continues) et le modèle proactif (qui anticipe les besoins d’information des citoyens). L’article épingle la nature différentielle de la transparence favorisée par les médias sociaux ainsi que ses limites, avec des implications pour les interactions numériques entre le gouvernement et les citoyens. Remarques à l’intention des praticiens L’article propose trois façons différentes d’envisager la transparence favorisée par les médias sociaux. La transparence favorisée par les médias sociaux variera en fonction de la façon dont les gestionnaires publics naviguent à travers les affordances des médias sociaux. Différents modèles de transparence favorisée par les médias sociaux pourraient être liés à différentes façons d’institutionnaliser ces plateformes numériques, ainsi qu’à diverses considérations sur le rôle des citoyens. La transparence via les médias sociaux ne se limite pas à la diffusion d’informations. Elle représente aussi la possibilité d’améliorer l’efficacité de la surveillance grâce à des conversations continues.