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Le « travail utopique » est-il sexiste ? Les collectifs écologiques et égalitaires à l’épreuve de la division sexuelle du travail

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : A partir d’une étude ethnographique réalisée au sein de deux collectifs alternatifs composés respectivement de six et sept personnes installées en milieu rural, qui partagent une visée écologique et égalitaire et autoproduisent une partie de leur alimentation, réparent par eux-mêmes des bâtiments et recomposent leur rapport au travail-emploi par la mise en commun d’une partie de leurs ressources financières, l’article met en lumière les différents mécanismes sexués de l’engagement communautaire et du « travail utopique », entendu comme les tâches productives et reproductives permettant le plus ou moins grand détachement de la société conventionnelle et la diffusion d’un mode de vie « autre ». La recherche montre que la réhabilitation du travail de subsistance pour s’émanciper de la consommation de masse maintient les femmes dans une prise en charge du quotidien (re)productif et que l’espace domestique demeure moins valorisé. L’examen de la division sexuelle du « travail utopique » dans ses différentes dimensions permet de souligner que le rejet de certaines normes conventionnelles de vie en société ne réussit pas toujours à dépasser les déclarations de principe.Abrégé : ‪This article is based on an ethnographic study carried out within two alternative collectives composed, respectively, of six and seven people settled in rural environments with an ecological and egalitarian aim, and who self-produce some of their food. It highlights the different gendered mechanisms of community involvement and “utopian work”, which can be understood as the (re)productive tasks that allow the group to be detached from conventional society to a greater or lesser extent and enable the diffusion of an “other” way of life. The research shows that the group’s rehabilitation of subsistence work in order to liberate itself from mass consumption leaves women in charge of (re)productive daily life and that the domestic space remains less valued. The examination of the sexual division of “utopian labour” in its different forms highlights the fact that the rejection of certain conventional norms of life in society is not always successful in going any further than a declaration of principles.‪
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A partir d’une étude ethnographique réalisée au sein de deux collectifs alternatifs composés respectivement de six et sept personnes installées en milieu rural, qui partagent une visée écologique et égalitaire et autoproduisent une partie de leur alimentation, réparent par eux-mêmes des bâtiments et recomposent leur rapport au travail-emploi par la mise en commun d’une partie de leurs ressources financières, l’article met en lumière les différents mécanismes sexués de l’engagement communautaire et du « travail utopique », entendu comme les tâches productives et reproductives permettant le plus ou moins grand détachement de la société conventionnelle et la diffusion d’un mode de vie « autre ». La recherche montre que la réhabilitation du travail de subsistance pour s’émanciper de la consommation de masse maintient les femmes dans une prise en charge du quotidien (re)productif et que l’espace domestique demeure moins valorisé. L’examen de la division sexuelle du « travail utopique » dans ses différentes dimensions permet de souligner que le rejet de certaines normes conventionnelles de vie en société ne réussit pas toujours à dépasser les déclarations de principe.

‪This article is based on an ethnographic study carried out within two alternative collectives composed, respectively, of six and seven people settled in rural environments with an ecological and egalitarian aim, and who self-produce some of their food. It highlights the different gendered mechanisms of community involvement and “utopian work”, which can be understood as the (re)productive tasks that allow the group to be detached from conventional society to a greater or lesser extent and enable the diffusion of an “other” way of life. The research shows that the group’s rehabilitation of subsistence work in order to liberate itself from mass consumption leaves women in charge of (re)productive daily life and that the domestic space remains less valued. The examination of the sexual division of “utopian labour” in its different forms highlights the fact that the rejection of certain conventional norms of life in society is not always successful in going any further than a declaration of principles.‪

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