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Médecine clandestine en France occupée : soignantes et soignants de la Résistance (1943-1945)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2025. Ressources en ligne : Abrégé : “Here there was no network, no leader […] just the wounded who required immediate care […]; they crushed me under the weight of their immediate trust […] I was Doctor Martel, a guerrilla surgeon, without instruments, without a hospital, without aides and without a home […].” These are the words of Alec Prochiantz, a hospital intern who became a surgeon for the Morvan maquisards in the summer of 1944, in his wartime memoirs. The sudden plunge into clandestinity that he describes raises questions about the little-studied medical Resistance in occupied France, which is the subject of this article. It sketches a general collective portrait of the men and women who cared for Resistance fighters and the forms of their commitment, before exploring the role of Resistance organisations that were unequally in touch with the realities on the ground. In the end, it uncovers the war as lived by these carers and the particular characteristics of the relationship between carers and patients in the underground.Abrégé : « Ici pas de réseau, pas de chef […] mais des blessés qui exigeaient des soins immédiats […] ; ils m’écrasaient sous le poids d’une confiance instantanée […] j’étais le Docteur Martel, chirurgien de la guérilla, sans instruments, sans hôpital, sans aides et sans domicile ». Ainsi s’exprime dans ses mémoires de guerre Alec Prochiantz, interne des hôpitaux devenu à l’été 1944 chirurgien des maquisards du Morvan. La brusque plongée dans la clandestinité qu’il décrit interroge les modalités de la Résistance médicale en France occupée, peu étudiées, sur lesquelles revient cet article. Il s’agit de brosser à grands traits le portrait collectif des hommes et des femmes qui soignent les résistants et les formes de leur engagement, avant d’explorer le rôle d’organisations de Résistance inégalement en prise avec les réalités du terrain, pour finalement retrouver la guerre de ces soignantes et soignants ainsi que les particularités de la relation de soin dans la clandestinité.
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“Here there was no network, no leader […] just the wounded who required immediate care […]; they crushed me under the weight of their immediate trust […] I was Doctor Martel, a guerrilla surgeon, without instruments, without a hospital, without aides and without a home […].” These are the words of Alec Prochiantz, a hospital intern who became a surgeon for the Morvan maquisards in the summer of 1944, in his wartime memoirs. The sudden plunge into clandestinity that he describes raises questions about the little-studied medical Resistance in occupied France, which is the subject of this article. It sketches a general collective portrait of the men and women who cared for Resistance fighters and the forms of their commitment, before exploring the role of Resistance organisations that were unequally in touch with the realities on the ground. In the end, it uncovers the war as lived by these carers and the particular characteristics of the relationship between carers and patients in the underground.

« Ici pas de réseau, pas de chef […] mais des blessés qui exigeaient des soins immédiats […] ; ils m’écrasaient sous le poids d’une confiance instantanée […] j’étais le Docteur Martel, chirurgien de la guérilla, sans instruments, sans hôpital, sans aides et sans domicile ». Ainsi s’exprime dans ses mémoires de guerre Alec Prochiantz, interne des hôpitaux devenu à l’été 1944 chirurgien des maquisards du Morvan. La brusque plongée dans la clandestinité qu’il décrit interroge les modalités de la Résistance médicale en France occupée, peu étudiées, sur lesquelles revient cet article. Il s’agit de brosser à grands traits le portrait collectif des hommes et des femmes qui soignent les résistants et les formes de leur engagement, avant d’explorer le rôle d’organisations de Résistance inégalement en prise avec les réalités du terrain, pour finalement retrouver la guerre de ces soignantes et soignants ainsi que les particularités de la relation de soin dans la clandestinité.

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