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Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2014. Ressources en ligne : Abrégé : Dans les années 1960, l’ENSAV La Cambre bénéficiait d’un prestige important, mais, peu après son inscription en 1re année, Jean-Pierre Hardenne ressent un écart important entre cette renommée et ses propres attentes. À l’exception des cours dispensés par quelques figures nouvellement instituées, dont le directeur Robert-Louis Delevoy, le chef d’atelier Peter Callebaut et quelques professeurs d’université dont, entre autres, Françoise Choay, l’enseignement lui paraît largement insatisfaisant.À plusieurs reprises à partir d’octobre 1967, les étudiants manifestent leur désapprobation en faisant grève et en refusant les énoncés des exercices. Alimentée par la contagion des événements de Mai 68, la contestation prend de l’ampleur et permet aux étudiants de conquérir le pouvoir et la parole. Après avoir refusé le jury constitué par le ministre, les étudiants exigent d’être évalués par une commission d’architectes qu’ils choisissent eux-mêmes. De plus, le projet de diplôme des seize étudiants de dernière année sera réalisé collectivement.Puis, durant l’été, les étudiants contestataires – rejoints notamment par leur chef d’atelier Peter Callebaut – préparent les revendications pédagogiques pour la prochaine rentrée académique.Dès la rentrée se déclenche une importante confrontation entre ce groupe et les autres chefs d’ateliers.Au cours de l’année sera créé le groupe « Prospective » qui deviendra la cible des opposants, étudiants et chefs d’ateliers. Ces polémiques trouveront notamment un écho dans la presse.En juillet, lassés des vaines querelles, Jean-Pierre Hardenne, Agnès Emery, Henry Goldman et France Vanlaethem développent un projet de fin d’études intitulé « Le catalyseur urbain », afin d’illustrer leurs revendications et leurs propositions pédagogiques fondées avant tout sur la nécessité d’une lecture politique de la structuration urbaine et des formes architecturales.Malgré le climat difficile et les fortes dissensions au sein de l’école, le projet est sélectionné pour le Grand Prix d’urbanisme et d’architecture de Paris, et obtient le meilleur résultat au jury de diplôme. Une année plus tard, en 1971, une évolution de ce projet représente la Belgique à la Biennale de Paris et est exposée au Design Center de Bruxelles.
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Dans les années 1960, l’ENSAV La Cambre bénéficiait d’un prestige important, mais, peu après son inscription en 1re année, Jean-Pierre Hardenne ressent un écart important entre cette renommée et ses propres attentes. À l’exception des cours dispensés par quelques figures nouvellement instituées, dont le directeur Robert-Louis Delevoy, le chef d’atelier Peter Callebaut et quelques professeurs d’université dont, entre autres, Françoise Choay, l’enseignement lui paraît largement insatisfaisant.À plusieurs reprises à partir d’octobre 1967, les étudiants manifestent leur désapprobation en faisant grève et en refusant les énoncés des exercices. Alimentée par la contagion des événements de Mai 68, la contestation prend de l’ampleur et permet aux étudiants de conquérir le pouvoir et la parole. Après avoir refusé le jury constitué par le ministre, les étudiants exigent d’être évalués par une commission d’architectes qu’ils choisissent eux-mêmes. De plus, le projet de diplôme des seize étudiants de dernière année sera réalisé collectivement.Puis, durant l’été, les étudiants contestataires – rejoints notamment par leur chef d’atelier Peter Callebaut – préparent les revendications pédagogiques pour la prochaine rentrée académique.Dès la rentrée se déclenche une importante confrontation entre ce groupe et les autres chefs d’ateliers.Au cours de l’année sera créé le groupe « Prospective » qui deviendra la cible des opposants, étudiants et chefs d’ateliers. Ces polémiques trouveront notamment un écho dans la presse.En juillet, lassés des vaines querelles, Jean-Pierre Hardenne, Agnès Emery, Henry Goldman et France Vanlaethem développent un projet de fin d’études intitulé « Le catalyseur urbain », afin d’illustrer leurs revendications et leurs propositions pédagogiques fondées avant tout sur la nécessité d’une lecture politique de la structuration urbaine et des formes architecturales.Malgré le climat difficile et les fortes dissensions au sein de l’école, le projet est sélectionné pour le Grand Prix d’urbanisme et d’architecture de Paris, et obtient le meilleur résultat au jury de diplôme. Une année plus tard, en 1971, une évolution de ce projet représente la Belgique à la Biennale de Paris et est exposée au Design Center de Bruxelles.

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