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Quand l'amour et l'Etat rendent aveugle Le mythe du mariage automatique ['Belleau, Hélène']

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteÉditeur : Presses de l'Université du Québec 2011Description : pType de contenu :
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ISBN :
  • 9782760533097
Sujet(s) :
Ressources en ligne : Abrégé : Comment expliquer que plus du tiers des personnes vivant en couple au Québec soient en union libre, ce qui représente la plus importante proportion de conjoints de fait au Canada, mais aussi au monde ? Paradoxalement, comment justifier que le Québec soit la seule province canadienne n’ayant procédé à aucun encadrement légal de l’union libre ? Cet essai vise à éclairer, d’un point de vue sociologique, l’augmentation des unions conjugales en marge du droit en présentant la position des couples. Les transformations récentes dans les relations économiques entre conjoints ont mis à l’avant-scène l’idéal de l’amour, l’autonomie et l’égalité de chacun dans la vie à deux. Or, le droit convie, au contraire, les conjoints à l’anticipation d’une éventuelle rupture et à la froide rationalité du contrat comme instrument de protection. Ce contexte particulier, doublé des messages contradictoires du législateur, ont contribué à l’émergence du mythe du mariage automatique, soit la croyance, très répandue dans la population, qu’après quelques années de vie commune ou la naissance d’un enfant, l’État assimile les conjoints de fait aux couples mariés. Présent aussi au-delà des frontières du Québec, ce mythe témoigne plus fondamentalement de l’écart normatif qui s’est immiscé dans les années récentes entre les normes conjugales contemporaines et celles qu’édictent le droit.
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Comment expliquer que plus du tiers des personnes vivant en couple au Québec soient en union libre, ce qui représente la plus importante proportion de conjoints de fait au Canada, mais aussi au monde ? Paradoxalement, comment justifier que le Québec soit la seule province canadienne n’ayant procédé à aucun encadrement légal de l’union libre ? Cet essai vise à éclairer, d’un point de vue sociologique, l’augmentation des unions conjugales en marge du droit en présentant la position des couples. Les transformations récentes dans les relations économiques entre conjoints ont mis à l’avant-scène l’idéal de l’amour, l’autonomie et l’égalité de chacun dans la vie à deux. Or, le droit convie, au contraire, les conjoints à l’anticipation d’une éventuelle rupture et à la froide rationalité du contrat comme instrument de protection. Ce contexte particulier, doublé des messages contradictoires du législateur, ont contribué à l’émergence du mythe du mariage automatique, soit la croyance, très répandue dans la population, qu’après quelques années de vie commune ou la naissance d’un enfant, l’État assimile les conjoints de fait aux couples mariés. Présent aussi au-delà des frontières du Québec, ce mythe témoigne plus fondamentalement de l’écart normatif qui s’est immiscé dans les années récentes entre les normes conjugales contemporaines et celles qu’édictent le droit.

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