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La répression des femmes coupables d'avoir collaboré pendant l'Occupation

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 1995. Ressources en ligne : Abrégé : Le bilan officiel de l'épuration ne mentionne pas la répartition par sexe des condamnations prononcées à la Libération. Pourtant, au 1er janvier 1946, 6091 femmes sont détenues pour fait de collaboration dans les prisons françaises, soit 21% des personnes incarcérées pour ce motif, et 54% de la population carcérale féminine. Ces chiffres nous obligent à penser la collaboration au féminin dans un cadre plus large que celui de la « collaboration de sexe », même si elle fut considérée par certaines cours de justice comme un crime d'intelligence avec l'ennemi. L'histoire de ces femmes ne s'inscrit pas dans une quelconque tentative de réhabilitation, mais bien dans une perspective de visibilité, de lecture et d'analyse de la nature des faits qui leur sont reprochés et des mobiles qui les ont fait agir.Abrégé : Françoise Leclerc et Michèle Weindling : Punishing Women Guilty of Collaboration Officially the post-war purge records do not mention the gender distribution of culprits sentenced after the Liberation . Yet, by january 1, 1946, 6091 women were being held in French jails for collaboration (21% of all sentenced former collaborationists), representing 54% of all female prisoners. Such statistics force us to rethink acts of female collaboration above and beyond the framework of « collaborationist sex », even thoug certain courts admittedly viewed this as active intelligence with the ennemy. The history of women must go beyond rehabilitative interpretations and seek to render visible and to analyse the accusations made against these women as well to understand the motives which animated them.
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Le bilan officiel de l'épuration ne mentionne pas la répartition par sexe des condamnations prononcées à la Libération. Pourtant, au 1er janvier 1946, 6091 femmes sont détenues pour fait de collaboration dans les prisons françaises, soit 21% des personnes incarcérées pour ce motif, et 54% de la population carcérale féminine. Ces chiffres nous obligent à penser la collaboration au féminin dans un cadre plus large que celui de la « collaboration de sexe », même si elle fut considérée par certaines cours de justice comme un crime d'intelligence avec l'ennemi. L'histoire de ces femmes ne s'inscrit pas dans une quelconque tentative de réhabilitation, mais bien dans une perspective de visibilité, de lecture et d'analyse de la nature des faits qui leur sont reprochés et des mobiles qui les ont fait agir.

Françoise Leclerc et Michèle Weindling : Punishing Women Guilty of Collaboration Officially the post-war purge records do not mention the gender distribution of culprits sentenced after the Liberation . Yet, by january 1, 1946, 6091 women were being held in French jails for collaboration (21% of all sentenced former collaborationists), representing 54% of all female prisoners. Such statistics force us to rethink acts of female collaboration above and beyond the framework of « collaborationist sex », even thoug certain courts admittedly viewed this as active intelligence with the ennemy. The history of women must go beyond rehabilitative interpretations and seek to render visible and to analyse the accusations made against these women as well to understand the motives which animated them.

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