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RésuméLes « arbres de vie » (Lebovici) des sujets dépendants comportent des lignes de forces transgénérationnelles contraignantes sur leur développement psychique. Le cas d’un adolescent dépendant à l’héroïne nous montre que le sujet, porteur des objets internes des parents, plus particulièrement de la mère, devient une effigie vivante d’objets internes auparavant refoulés. La mort d’un frère – s’inscrivant dans une crypte qui s’est constituée à travers une perte infantile de la mère – répercutant celle qu’a subie sa propre mère – entraîne l’inscription en « lettres de chair » dans le corps du sujet des pertes non élaborées par les ascendants. Ainsi le corps a-t-il un langage secret – tel un cryptogramme – qui transcrit les traumatismes. Par la confrontation ordalique du corps à la mort, le sujet retrouve une certaine maîtrise qui passe par le pouvoir de faire exploser les cryptes.

Addicted person’s « life-trees » (Lebovici) include powerful transgenerational marks, compelling to their psychic developpement. The teen-agers’ case addicted to heroine shows that the person is carrying internal objects comming from the parents, inspecially from his mother. He becomes a living effigy of internal objects repressed before. The brother’s death puts his name down into a crypte which has been composed by the lost of the mother. By this way, there will be a repercussion to the mother’s lost in inscribing this lost, that has not been worked out by the ascentency, with « letters of flesh » into the body of the person. We understand now that the body owns a secret language, like a cryptogramme, writing down all the traumas. In confronting his own body to death in an ordalic way, the person will find back a certain self-command passing by the powerful explosion of cryptes.