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Clinique de l'activité, haine, travail

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2002. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméIl nous revient d’expliquer dans cet article que si le travail a toujours à son centre l’activité de travail, les conflits et les déchirures – souvent résumés sous le terme d’harcèlement moral – qui traversent maintes situations professionnelles pourraient toujours être dénoués, suivant des conditions méthodologiques que nous essayerons d’expliquer. Mais alors, lorsque ce n’est pas le cas pour tous, c’est-à-dire lorsque le dénouement n’a eu lieu que pour certains et pas pour d’autres, que pouvons-nous en déduire ? Y a-t-il des sujets pour qui, dans l’espace-temps du travail qu’ils vivent, ce n’est pas l’activité nécessaire pour accomplir ce travail qui est centrale, mais autre chose ? Voilà la question posée. Elle peut être formulée autrement. De quoi l’activité de travail est-elle faite ? Au lieu que de parler de composition, on peut la définir selon son orientation. L’activité est toujours adressée : elle engage soi-même à travers la médiation d’un objet à traiter, dans une rencontre inévitable à l’autre. Il se peut alors que le non-dépassement des conflits traversant une situation de travail soit lié à des obstacles non résolus dans (au moins) une de ces destinations de l’activité. Dans ce cas, l’équilibre métastable nécessaire à cette triple direction de l’activité est rompu par un trop fort investissement d’un seul de ses pôles. C’est du moins notre hypothèse dans la situation que nous discuterons dans cet article.Abrégé : In this article, we seek to explain that while work always has at its centre the activity of work itself, the conflicts and hurts – often summarised under the term of moral harassment – that run through so many professional situations could still be resolved, according to the methodological conditions we shall attempt to explain. But then, where this is not the case for all, meaning that when the dénouement only comes into effect for some and not for others, what should be our conclusion ? Are there subjects for whom, in the space-time of work they live in, it is not the activity necessary to accomplish that work that is central, but something else ? Here then is the real question, through we could put it another way. What does the activity of work actually consist of ? Instead of talking about what goes into it, we can define it according to its orientation. The activity is still addressed : it commits one through the mediation of an object to be dealt with, in an inevitable encounter with the other. It may then transpire that the failure to overcome conflicts running through a work-place situation is related to unresolved obstacles in (at least) one of these destinations of the activity. In this case, the metastable balance needed for this triple direction of the activity is broken by too high an investment in one of its poles. In any case, that is the hypothesis we put forward for the situation we discuss in this article.
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RésuméIl nous revient d’expliquer dans cet article que si le travail a toujours à son centre l’activité de travail, les conflits et les déchirures – souvent résumés sous le terme d’harcèlement moral – qui traversent maintes situations professionnelles pourraient toujours être dénoués, suivant des conditions méthodologiques que nous essayerons d’expliquer. Mais alors, lorsque ce n’est pas le cas pour tous, c’est-à-dire lorsque le dénouement n’a eu lieu que pour certains et pas pour d’autres, que pouvons-nous en déduire ? Y a-t-il des sujets pour qui, dans l’espace-temps du travail qu’ils vivent, ce n’est pas l’activité nécessaire pour accomplir ce travail qui est centrale, mais autre chose ? Voilà la question posée. Elle peut être formulée autrement. De quoi l’activité de travail est-elle faite ? Au lieu que de parler de composition, on peut la définir selon son orientation. L’activité est toujours adressée : elle engage soi-même à travers la médiation d’un objet à traiter, dans une rencontre inévitable à l’autre. Il se peut alors que le non-dépassement des conflits traversant une situation de travail soit lié à des obstacles non résolus dans (au moins) une de ces destinations de l’activité. Dans ce cas, l’équilibre métastable nécessaire à cette triple direction de l’activité est rompu par un trop fort investissement d’un seul de ses pôles. C’est du moins notre hypothèse dans la situation que nous discuterons dans cet article.

In this article, we seek to explain that while work always has at its centre the activity of work itself, the conflicts and hurts – often summarised under the term of moral harassment – that run through so many professional situations could still be resolved, according to the methodological conditions we shall attempt to explain. But then, where this is not the case for all, meaning that when the dénouement only comes into effect for some and not for others, what should be our conclusion ? Are there subjects for whom, in the space-time of work they live in, it is not the activity necessary to accomplish that work that is central, but something else ? Here then is the real question, through we could put it another way. What does the activity of work actually consist of ? Instead of talking about what goes into it, we can define it according to its orientation. The activity is still addressed : it commits one through the mediation of an object to be dealt with, in an inevitable encounter with the other. It may then transpire that the failure to overcome conflicts running through a work-place situation is related to unresolved obstacles in (at least) one of these destinations of the activity. In this case, the metastable balance needed for this triple direction of the activity is broken by too high an investment in one of its poles. In any case, that is the hypothesis we put forward for the situation we discuss in this article.

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