Self-Respect, Self-Confidence and Self-Esteem: psychoanalytic and philosophical implications for Higher Education
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59
La position néo-libérale des gouvernements anglais successifs sape les tentatives que font les professeurs, étudiants et pédagogues dans l’enseignement supérieur pour explorer les dynamiques relationnelles liées à l’enseignement et à l’apprentissage. Les programmes néo-libéraux cherchent au contraire à présenter l’apprentissage des étudiants comme essentiellement centré sur l’emploi et motivé par le revenu. Ceci a pour effet de négliger l’influence mutuelle des professeurs et des étudiants dans l’enseignement supérieur et de nier la dynamique relationnelle. De plus, cela réduit le processus d’apprentissage à de la formation pour l’emploi. Les auteurs rejettent ce point de vue étroit au profit de l’ouverture d’un débat sur les processus relationnels dans l’apprentissage, sous l’angle de l’affectivité qui accompagne toujours l’apprentissage, l’enseignement et la recherche académique dans une discipline. Il y a des liens importants entre les approches philosophiques de l’éducation, telles que la théorie critique d’Alec Honneth, et la théorie psychanalytique de l’école des relations d’objet. Honneth explore le développement en utilisant un langage qui renvoie directement à Freud, Klein et Winnicott. Il présente l’acquisition du savoir sur soi, l’autre et la discipline académique comme à la fois pénible et dangereuse. Ce lien entre la théorie critique et la théorie psychanalytique constitue la base d’un débat sur la dynamique de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur comme processus non linéaire et justifie le besoin d’une nouvelle conceptualisation de l’apprentissage comme activité relationnelle dans laquelle la reconnaissance intersubjective est une composante clé dans les résultats de l’éducation.
The neo-liberal position of successive UK governments undermines attempts by teachers, students and pedagogues in higher education to investigate the relational dynamics associated with teaching and learning. Instead, neo-liberal agendas seek to present student learning as predominantly employment focused and outcome driven. This has the effect of neglecting the mutual influence of teachers and students in HE, denying a relational dynamic. Further, it reduces the learning process to training for employment. The authors reject this narrow position in favour of opening up discussion about relational processes in learning, seen in terms of the ever-present affectivity that accompanies learning and teaching and the academic pursuit of a subject discipline. There is an important connection between philosophical approaches to education, as seen in Alex Honneth’s critical theory, and the psychoanalytic theory of the Object Relations School. Honneth explores self-development using language that connects directly with Freud, Klein and Winnicott. He presents the acquisition of knowledge of: self; other; and the academic discipline, as both troublesome and dangerous. This connection between critical theory and psychoanalytic theory forms the basis for a discussion of the dynamics of higher education learning as a non-linear process and the need for a re-conceptualisation of learning as a relational activity where inter-subjective recognition is a key component in educational outcomes.
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