Pas de vérité sans violence ?
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L’auteur discute la thèse de l’égyptologue Jan Assmann selon laquelle le monothéisme serait, sinon intrinsèquement violent, du moins porteur d’une violence possible. Or si la rupture mosaïque a le mérite d’introduire une exigence plus ferme de vérité et de justice, il n’est pas certain qu’elle résume à elle seule la Révélation. L’élan mystique du christianisme, par sa dimension englobante et unitive, permet aussi d’intégrer plus justement ce que la rupture monothéiste semblait avoir perdu.
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