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Introduction. L’envers des données ou le réel de l’humain

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Humans and data. This convergence marks the advent of a strange conflict in culture. It's as if data could exist without human beings and their power to generate it, collect it, and make it into something useful and valuable. Indeed, in our modern civilization of science and technology, we are now compelled by the idea of an equivalence between human beings and machines, artificial intelligence, and autonomous robotics. Data, it is now said, could offer an exhaustive replication of the human being, and, in the near future, even improve upon it. This harks back to the thought of the mathematician Alan Turing, who suggested that a man who calculates is equivalent to a machine that calculates. In response, however, the philosopher Ludwig Wittgenstein argued that when machines calculate, it is actually men who calculate (Casilli 2019, p. 31). This piece of human wisdom could serve as an apt introduction to the articles contained in this special report, each of which challenges in its own way—drawing on various fields of study, from philosophy to law—the widespread reduction of human beings to data. Breaking with this trend, they all look at data from a human perspective. And what we can ultimately ask ourselves is: Is it even possible to proceed otherwise ? Disciplines: LAW, ETHICS, COMPUTING, PHILOSOPHYAbrégé : L’humain et la donnée. Cette conjonction marque l’avènement dans la culture d’un étrange conflit. Comme si les données pouvaient exister sans l’humain, son pouvoir de les générer, de les récolter et d’en faire quelque chose. Mais dans notre civilisation des sciences et des techniques, nous sommes tenus désormais par l’idée d’une équivalence entre l’homme et la machine, intelligence artificielle et robotique autonome. Les données, dit-on à présent, pourraient rendre exhaustivement compte de l’humain, voire bientôt en venir à le reproduire et en mieux. Ainsi, précurseur de cette pensée, le mathématicien Alan Turing proposait qu’un homme qui calcule est tel une machine qui calcule. Le philosophe Ludwig Wittgenstein lui a toutefois répondu que lorsque les machines calculent, ce sont en réalité des hommes qui calculent (Casilli, 2019). Cette parole d’humaine sagesse pourrait introduire les articles du dossier, lesquels résistent, chacun à sa manière, entre philosophie et droit, à la réduction ambiante de l’humain aux données. Tous regardent à l’inverse les données à partir de l’humain. Et la question à se poser in fine serait : est-il même possible de procéder autrement ? Disciplines : DROIT, ÉTHIQUE, INFORMATIQUE, PHILOSOPHIE
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Humans and data. This convergence marks the advent of a strange conflict in culture. It's as if data could exist without human beings and their power to generate it, collect it, and make it into something useful and valuable. Indeed, in our modern civilization of science and technology, we are now compelled by the idea of an equivalence between human beings and machines, artificial intelligence, and autonomous robotics. Data, it is now said, could offer an exhaustive replication of the human being, and, in the near future, even improve upon it. This harks back to the thought of the mathematician Alan Turing, who suggested that a man who calculates is equivalent to a machine that calculates. In response, however, the philosopher Ludwig Wittgenstein argued that when machines calculate, it is actually men who calculate (Casilli 2019, p. 31). This piece of human wisdom could serve as an apt introduction to the articles contained in this special report, each of which challenges in its own way—drawing on various fields of study, from philosophy to law—the widespread reduction of human beings to data. Breaking with this trend, they all look at data from a human perspective. And what we can ultimately ask ourselves is: Is it even possible to proceed otherwise ? Disciplines: LAW, ETHICS, COMPUTING, PHILOSOPHY

L’humain et la donnée. Cette conjonction marque l’avènement dans la culture d’un étrange conflit. Comme si les données pouvaient exister sans l’humain, son pouvoir de les générer, de les récolter et d’en faire quelque chose. Mais dans notre civilisation des sciences et des techniques, nous sommes tenus désormais par l’idée d’une équivalence entre l’homme et la machine, intelligence artificielle et robotique autonome. Les données, dit-on à présent, pourraient rendre exhaustivement compte de l’humain, voire bientôt en venir à le reproduire et en mieux. Ainsi, précurseur de cette pensée, le mathématicien Alan Turing proposait qu’un homme qui calcule est tel une machine qui calcule. Le philosophe Ludwig Wittgenstein lui a toutefois répondu que lorsque les machines calculent, ce sont en réalité des hommes qui calculent (Casilli, 2019). Cette parole d’humaine sagesse pourrait introduire les articles du dossier, lesquels résistent, chacun à sa manière, entre philosophie et droit, à la réduction ambiante de l’humain aux données. Tous regardent à l’inverse les données à partir de l’humain. Et la question à se poser in fine serait : est-il même possible de procéder autrement ? Disciplines : DROIT, ÉTHIQUE, INFORMATIQUE, PHILOSOPHIE

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