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Estonie 2002-2003

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2003. Ressources en ligne : Abrégé : Les élections municipales d’octobre 2002 ont préparé le terrain du scrutin législatif qui devait se tenir six mois plus tard, le 2 mars 2003. La grande surprise de la première consultation, confirmée lors de la seconde, fut la percée d’un nouveau parti, Res Publica, fondé en 2001 et qui a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Si, en mars 2003, le Parti du centre, l’une des deux composantes de la coalition alors au pouvoir, a réalisé le meilleur score, il s’est néanmoins retrouvé dans l’opposition, aucune formation n’ayant accepté de faire alliance avec lui. C’est donc autour de Res Publica, arrivé en deuxième position, que s’est constituée, avec les forces du Parti de la réforme et de l’Union populaire, une nouvelle coalition gouvernemen- tale. Si son programme tente de concilier baisses d’impôts et politique sociale, il se garde cependant d’opérer un choix entre un Etat social à la scandinave et le modèle américain, ce qui peut parfois être source de problèmes. L’option en faveur d’une orientation sociale de l’économie n’a d’ailleurs rien d’irréaliste, la crois- sance demeurant soutenue (plus de 5 %) en dépit de l’atonie de la demande extérieure. Par ailleurs, la sage conduite de la politique écono- mique a porté ses fruits : inflation sous contrôle, finances publiques en équilibre, baisse continue du chômage, achèvement des privatisations. Seule ombre au tableau, un déficit courant de plus en plus important (12,5 % en 2002), financé, en outre, par le recours à l’emprunt. C’est donc dans de bonnes conditions que l’Estonie aborde la dernière ligne droite avant son entrée dans l’UE, qui sera consacrée à la dotation du pays en structures aptes à gérer les fonds communautaires. L’opinion semble ne pas avoir d’états d’âme en ce qui concerne l’intégra- tion à l’Otan (avec laquelle les négo- ciations ont été closes en mars 2003), celle-ci paraissant à même de conforter la sécurité nationale et de permettre une amélioration des relations avec la Russie, processus qui, certes, progresse, mais avec lenteur.Abrégé : Estonia At the Threshold of a New Era ? The October 2002 municipal elections paved the way for the legislatives which took place six months later on 2 March 2003. The big surprise of the first was confirmed by the second : the breakthrough of a new party, the Res Publica, founded in 2001, which made the struggle against corruption its battlecry. While the Center Party, one of two members of the then ruling coalition, had the highest score in March 2003, it nevertheless found itself in the opposition as no other group accepted to form an alliance with it. A new government coalition was formed around the second-ranking Res Publica along with the Reform Party and the Popular Union. While its program endeavors to reconcile reduced taxes and social policy, it has still not decided between a Scandinavian-type welfare state or the American model, which has sometimes caused problems. Opting for a social orientation in the economy is not unrealistic as growth conti- nues (over 5 %), despite sluggish foreign demand. A prudent political economy has borne fruit : public finances are balanced, unemployment conti- nues to drop, and privatizations are coming to term. The only shadow is the continuously increasing current deficit (12.5 % in 2002), financed predominantly by loans. It is thus under favorable conditions that Estonia is taking the final step towards EU entry by providing the country with structures capable of managing community funds. Public opi- nion does not seem troubled by the NATO integration (negotia- tions ended in March 2003), as this seems to have strengthe- ned national security and allowed for improved relations with Russia, a process which has undoubtedly made progress albeit slowly.
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Les élections municipales d’octobre 2002 ont préparé le terrain du scrutin législatif qui devait se tenir six mois plus tard, le 2 mars 2003. La grande surprise de la première consultation, confirmée lors de la seconde, fut la percée d’un nouveau parti, Res Publica, fondé en 2001 et qui a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Si, en mars 2003, le Parti du centre, l’une des deux composantes de la coalition alors au pouvoir, a réalisé le meilleur score, il s’est néanmoins retrouvé dans l’opposition, aucune formation n’ayant accepté de faire alliance avec lui. C’est donc autour de Res Publica, arrivé en deuxième position, que s’est constituée, avec les forces du Parti de la réforme et de l’Union populaire, une nouvelle coalition gouvernemen- tale. Si son programme tente de concilier baisses d’impôts et politique sociale, il se garde cependant d’opérer un choix entre un Etat social à la scandinave et le modèle américain, ce qui peut parfois être source de problèmes. L’option en faveur d’une orientation sociale de l’économie n’a d’ailleurs rien d’irréaliste, la crois- sance demeurant soutenue (plus de 5 %) en dépit de l’atonie de la demande extérieure. Par ailleurs, la sage conduite de la politique écono- mique a porté ses fruits : inflation sous contrôle, finances publiques en équilibre, baisse continue du chômage, achèvement des privatisations. Seule ombre au tableau, un déficit courant de plus en plus important (12,5 % en 2002), financé, en outre, par le recours à l’emprunt. C’est donc dans de bonnes conditions que l’Estonie aborde la dernière ligne droite avant son entrée dans l’UE, qui sera consacrée à la dotation du pays en structures aptes à gérer les fonds communautaires. L’opinion semble ne pas avoir d’états d’âme en ce qui concerne l’intégra- tion à l’Otan (avec laquelle les négo- ciations ont été closes en mars 2003), celle-ci paraissant à même de conforter la sécurité nationale et de permettre une amélioration des relations avec la Russie, processus qui, certes, progresse, mais avec lenteur.

Estonia At the Threshold of a New Era ? The October 2002 municipal elections paved the way for the legislatives which took place six months later on 2 March 2003. The big surprise of the first was confirmed by the second : the breakthrough of a new party, the Res Publica, founded in 2001, which made the struggle against corruption its battlecry. While the Center Party, one of two members of the then ruling coalition, had the highest score in March 2003, it nevertheless found itself in the opposition as no other group accepted to form an alliance with it. A new government coalition was formed around the second-ranking Res Publica along with the Reform Party and the Popular Union. While its program endeavors to reconcile reduced taxes and social policy, it has still not decided between a Scandinavian-type welfare state or the American model, which has sometimes caused problems. Opting for a social orientation in the economy is not unrealistic as growth conti- nues (over 5 %), despite sluggish foreign demand. A prudent political economy has borne fruit : public finances are balanced, unemployment conti- nues to drop, and privatizations are coming to term. The only shadow is the continuously increasing current deficit (12.5 % in 2002), financed predominantly by loans. It is thus under favorable conditions that Estonia is taking the final step towards EU entry by providing the country with structures capable of managing community funds. Public opi- nion does not seem troubled by the NATO integration (negotia- tions ended in March 2003), as this seems to have strengthe- ned national security and allowed for improved relations with Russia, a process which has undoubtedly made progress albeit slowly.

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