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Une zone de libre-échange en Europe du Sud-Est

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2003. Ressources en ligne : Abrégé : Le processus de réconciliation et de coopération régionale qui a été placé au centre du dispositif du Pacte de stabilité pour l’Europe du Sud-Est en 1999, aux lendemains de l’implosion violente de la Yougoslavie, vise à multiplier les accords bilatéraux de libre-échange entre les pays de cette région (Albanie, Serbie-et-Monténégro, Croatie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine, Bosnie-Herzégovine, Slovénie, Moldavie). Si l’analyse détaillée de la structure des échanges entre ces économies révèle une importante fragmentation de la zone, elle permet également de constater la permanence de certaines complémentarités commerciales entre les anciennes républiques yougoslaves que l’entrée progressive de chacun de ces Etats dans l’ALECE (Accord de libreéchange centre européen) a pour objectif de renforcer. Quand on sait que la dislocation de la Yougoslavie a créé 5 000 kilomètres de frontières supplémentaires, on mesure alors tout l’enjeu consistant à faire de la perméabilité de celles-ci un facteur de développement et non pas seulement de recrudescence des trafics. Mais l’intégration à moyen ou long terme dans l’UE, à laquelle l’ensemble de ces pays aspire, posera avec une acuité croissante la question de la pertinence de cette zone de libreéchange, vecteur d’une intégration régionale aux avantages certains (économies d’échelle, amélioration du climat d’investissement, réduction des trafics et de la corruption) mais circonscrits. Quoi qu’il en soit, pardelà des gains économiques somme toute très relatifs, les efforts des autorités nationales de ces pays pour renforcer le commerce intra-régional se veulent avant tout un gage de bonne volonté politique à l’égard de l’Union européenne dont l’engagement dans la région, en tout état de cause, reste déterminant pour sa reconstruction et sa stabilisation.Abrégé : A Free Trade Zone in Southeastern Europe Relevance and Durability The process of reconciliation and regional cooperation became a central element in the Stability Pact for Southeast Europe in 1999, shortly after the violent implosion in the Yugoslavia. It aims at increasing the number of bilateral free trade agreements between the countries of this region (Albania, Serbia and Montenegro, Croatia, Bulgaria, Rumania, Macedonia, Bosnia-Herzegovina, Slovenia, Moldavia). While a detailed analysis of trade structures between these economies reveals a substantial fragmentation of the zone, it also shows that trading affinities between the old Yugoslav republics have not changed and that the gradual entry of these states into CEFTA (Central European Free Trade Agreement) aims at consolidating them. Knowing that the breakup of the Yugoslavia created 5000 kilometers of borders, we must consider how to make this a factor for development and not only for increased traffic. EU integration in the mean or long term, to which all of these countries aspire, will bring into question the relevance of this free trade area, an aspect in regional integration clearly advantageous (scale economies, improvement in the investment environment, reduced trafficking and corruption), but circumscribed. In any case, beyond the very relative economic gains, efforts on the part of national authorities to strengthen intraregional trade are considered to demonstrate the political goodwill of the European Union, whose engagement in the area remains a determining factor for its reconstruction and stability.
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Le processus de réconciliation et de coopération régionale qui a été placé au centre du dispositif du Pacte de stabilité pour l’Europe du Sud-Est en 1999, aux lendemains de l’implosion violente de la Yougoslavie, vise à multiplier les accords bilatéraux de libre-échange entre les pays de cette région (Albanie, Serbie-et-Monténégro, Croatie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine, Bosnie-Herzégovine, Slovénie, Moldavie). Si l’analyse détaillée de la structure des échanges entre ces économies révèle une importante fragmentation de la zone, elle permet également de constater la permanence de certaines complémentarités commerciales entre les anciennes républiques yougoslaves que l’entrée progressive de chacun de ces Etats dans l’ALECE (Accord de libreéchange centre européen) a pour objectif de renforcer. Quand on sait que la dislocation de la Yougoslavie a créé 5 000 kilomètres de frontières supplémentaires, on mesure alors tout l’enjeu consistant à faire de la perméabilité de celles-ci un facteur de développement et non pas seulement de recrudescence des trafics. Mais l’intégration à moyen ou long terme dans l’UE, à laquelle l’ensemble de ces pays aspire, posera avec une acuité croissante la question de la pertinence de cette zone de libreéchange, vecteur d’une intégration régionale aux avantages certains (économies d’échelle, amélioration du climat d’investissement, réduction des trafics et de la corruption) mais circonscrits. Quoi qu’il en soit, pardelà des gains économiques somme toute très relatifs, les efforts des autorités nationales de ces pays pour renforcer le commerce intra-régional se veulent avant tout un gage de bonne volonté politique à l’égard de l’Union européenne dont l’engagement dans la région, en tout état de cause, reste déterminant pour sa reconstruction et sa stabilisation.

A Free Trade Zone in Southeastern Europe Relevance and Durability The process of reconciliation and regional cooperation became a central element in the Stability Pact for Southeast Europe in 1999, shortly after the violent implosion in the Yugoslavia. It aims at increasing the number of bilateral free trade agreements between the countries of this region (Albania, Serbia and Montenegro, Croatia, Bulgaria, Rumania, Macedonia, Bosnia-Herzegovina, Slovenia, Moldavia). While a detailed analysis of trade structures between these economies reveals a substantial fragmentation of the zone, it also shows that trading affinities between the old Yugoslav republics have not changed and that the gradual entry of these states into CEFTA (Central European Free Trade Agreement) aims at consolidating them. Knowing that the breakup of the Yugoslavia created 5000 kilometers of borders, we must consider how to make this a factor for development and not only for increased traffic. EU integration in the mean or long term, to which all of these countries aspire, will bring into question the relevance of this free trade area, an aspect in regional integration clearly advantageous (scale economies, improvement in the investment environment, reduced trafficking and corruption), but circumscribed. In any case, beyond the very relative economic gains, efforts on the part of national authorities to strengthen intraregional trade are considered to demonstrate the political goodwill of the European Union, whose engagement in the area remains a determining factor for its reconstruction and stability.

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