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Les personnes radicalisées présentent quelques points communs : elles sont jeunes, mènent souvent une existence dans un milieu familial et social difficile et sont envahies par un fort sentiment victimaire. Dans le même temps elles ont des profils psychologiques très différents et des motivations aux antipodes les unes des autres.1 Cette diversité constitue un véritable défi, accru par l’ampleur du nombre de signalements pour radicalisation, auquel il est pourtant nécessaire de répondre au cas par cas en fonction des profils.

Diversity of profiles and heterogeneous motivationsRadicalized people have a few things in common: they are young, often live in a chaotic family environment, and are overwhelmed by a strong sense of victimhood. But they also have disparate profiles and motivations poles apart from each other. This diversity is a real challenge, increased by the sheer number of reports for radicalization, which need to be answered on a case-by-case basis.