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Martial deficiency is the most common nutritional deficiency. The measurement of two biomarkers, transferrin saturation coefficient (TSC) and ferritin, makes it possible to distinguish the two etiological forms of this deficiency, absolute or functional, and to quantify it. We studied the frequency with which these two tests were prescribed in the follow-up of 96,724 patients who received iron supplementation between January 2006 and December 2015. These tests were prescribed in only one third of the treatment sequences, and even less in the post-treatment period. Patients with chronic diseases were more likely to benefit from iron supplementation, but this was still largely inadequate. Iron supplementation is therefore most often applied without identification of the etiology involved or estimation of the effectiveness of the treatment. A review of the literature is presented to compare CST and ferritin in the management of martial deficiency.

La carence martiale est la la plus fréquente des déficiences nutritionnelles. La mesure de deux biomarqueurs, le coefficient de saturation de la transferrine (CST) et la ferritine, permet de distinguer les deux formes étiologiques, absolue ou fonctionnelle, de cette carence, et de la quantifier. Nous avons étudié la fréquence à laquelle ces deux examens étaient prescrits dans le suivi de 96 724 patients ayant reçu une supplémentation en fer, entre janvier 2006 et décembre 2015. Ces examens n’avaient été prescrits que dans un tiers des séquences de traitement, et moins encore dans la période post-traitement. Les patients atteitnts de pathologies chroniques en bénéficiaient pus volontiers, mais de façon encore largement insuffisante. Les suplémentations en fer sont donc le plus souvent appliquées sans identification de l’étiologie en cause ni estimation de l’efficacité du traitement. Une revue de la littérature est présentée, aux fins de comparaison de la CST et de la ferritine dans la prise en charge des carences martiales.