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RésuméBut de l’étude : Comparer les populations de deux groupes de malades vus en par un référent expert dermatologue en téléexpertise (TE) et en téléconsultation (TC). Nous avons cherché à évaluer la qualité du suivi et l’avenir de ces malades.Matériel : Nous avons recueilli prospectivement sur un an les données anthropologiques et médicales utiles de tous les malades vus d’un côté par TC hebdomadaire avec un généraliste qui les recevait dans un hôpital périphérique au nôtre, et d’un autre côté par TE menée « au fil de l’eau » sur un réseau de demandeurs (généralistes, EHPAD, maisons de santé pluriprofessionnelles, centre hospitaliers périphérique, centre hospitalier spécialisé) dans un secteur géographique adjacent à notre propre service hospitalier (deux départements du centre de la France). Nous avons comparé les caractéristiques des malades et leur devenir concernant les maladies qui nous avaient été soumises pour diagnostic.Résultats : Le type de pathologie soumise à expertise est comparable dans les deux groupes. En TE la population de malades concernés est plus âgée, plus souvent dépendante et a plus souvent du mal à être déplacée vers le centre de l’expert pour les suites à donner à l’acte de télé-dermatologie. Nous chiffrons la déperdition des malades déclarés « à revoir » globalement à 30,9 % en TC et 68,1 % en TE. Cette déperdition atteint de 33,1 % en TC et 59,8 % en TE en ce qui concerne les cas de tumeurs à opérer. Les médecins demandeurs restent évidemment maîtres et responsables en dernière instance des décisions à prendre. La durée des actes a été chiffrée, très variable autour de 4 minutes 30 en moyenne pour la TC, plus régulière autour de 3 minutes 45 pour la TE.