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La mémoire et la paix

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2003. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : La création de la Commission « vérité et réconciliation» en Afrique du Sud, à l’issue d’un processus politique difficile, a nécessité l’adoption généralisée de l’idée de « justice post-conflictuelle». Ceci a apporté une nuance lourde de conséquences dans la représentation du passé et de l’apartheid, voulant que la source du problème ait été un conflit armé autour du pouvoir politique, rejetant l’ancien discours d’oppression/dépossession de la majorité noire. Dans cette optique, la « justice» n’avait plus pour objet un ensemble de criminels mais bien les séquelles d’une quasi-guerre civile.Abrégé : The creation of the South African Truth and Reconciliation Commission (TRC) was based on the general adoption of the concept of « post-conflict justice». This apparently innocuous chronological description of the practice in fact brought about fundamental adjustments in the way the apartheid past would be represented by the TRC. A new discourse of conflict and political equilibrium replaced the age-old conception of apartheid as the oppression and dispossession of the black majority. From this perspective, « doing justice» would mean coping with the aftermath of a near civil war rather than dealing with state criminals and terrorists.Abrégé : La creación, al cabo de un complicado proceso político, de la Comisión de la Verdad y Reconciliación en Sudáfrica exigió la adopción generalizada de la idea de una « justicia post-conflicto». Esto aportó un matiz cargado de consecuencias en la representación del pasado y del apartheid. En efecto, de esta manera se sugiere que el origen del problema se encuentra en un conflicto armado alrededor del poder político y se rechaza el anterior discurso basado en la opresión y desposesión de la mayoría de raza negra. En esta perspectiva, hacer « justicia» ya no consiste en juzgar a un conjunto de criminales sino en tratar las secuelas de lo que fue casi una guerra civil.Abrégé : Die Einrichtung der Wahrheitskommission in Südafrika, Ergebnis einen schwierigen politischen Prozesses, verlangt die verallgemeinerten Annahme der Idee einer « post-kon-fliktuellen Gerechtigkeit». Diese Idee hat schwerwiegende Konsequenzen für die Repräsentation der Vergangenheit und der Apartheid mit sich gebracht: die Interpretation der Probleme als bewaffneter Konflikt um politische Macht, wodurch der vorherige Diskurs von Unterdrückung und Enteignung der schwarzen Mehrheit aufgegeben wird. Mit diesem Wandel der Repräsentationen ist die Frage der « Gerechtigkeit» nicht mehr auf ein Ensemble krimineller Objekte bezogen, sondern eher auf die Nachwirkungen eines Quasi-Bür-gerkriegs.
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La création de la Commission « vérité et réconciliation» en Afrique du Sud, à l’issue d’un processus politique difficile, a nécessité l’adoption généralisée de l’idée de « justice post-conflictuelle». Ceci a apporté une nuance lourde de conséquences dans la représentation du passé et de l’apartheid, voulant que la source du problème ait été un conflit armé autour du pouvoir politique, rejetant l’ancien discours d’oppression/dépossession de la majorité noire. Dans cette optique, la « justice» n’avait plus pour objet un ensemble de criminels mais bien les séquelles d’une quasi-guerre civile.

The creation of the South African Truth and Reconciliation Commission (TRC) was based on the general adoption of the concept of « post-conflict justice». This apparently innocuous chronological description of the practice in fact brought about fundamental adjustments in the way the apartheid past would be represented by the TRC. A new discourse of conflict and political equilibrium replaced the age-old conception of apartheid as the oppression and dispossession of the black majority. From this perspective, « doing justice» would mean coping with the aftermath of a near civil war rather than dealing with state criminals and terrorists.

La creación, al cabo de un complicado proceso político, de la Comisión de la Verdad y Reconciliación en Sudáfrica exigió la adopción generalizada de la idea de una « justicia post-conflicto». Esto aportó un matiz cargado de consecuencias en la representación del pasado y del apartheid. En efecto, de esta manera se sugiere que el origen del problema se encuentra en un conflicto armado alrededor del poder político y se rechaza el anterior discurso basado en la opresión y desposesión de la mayoría de raza negra. En esta perspectiva, hacer « justicia» ya no consiste en juzgar a un conjunto de criminales sino en tratar las secuelas de lo que fue casi una guerra civil.

Die Einrichtung der Wahrheitskommission in Südafrika, Ergebnis einen schwierigen politischen Prozesses, verlangt die verallgemeinerten Annahme der Idee einer « post-kon-fliktuellen Gerechtigkeit». Diese Idee hat schwerwiegende Konsequenzen für die Repräsentation der Vergangenheit und der Apartheid mit sich gebracht: die Interpretation der Probleme als bewaffneter Konflikt um politische Macht, wodurch der vorherige Diskurs von Unterdrückung und Enteignung der schwarzen Mehrheit aufgegeben wird. Mit diesem Wandel der Repräsentationen ist die Frage der « Gerechtigkeit» nicht mehr auf ein Ensemble krimineller Objekte bezogen, sondern eher auf die Nachwirkungen eines Quasi-Bür-gerkriegs.

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