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Optimism and pessimism in nuclear technology promises : the legacies of three European EPR projects

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Ressources en ligne : Abrégé : Les mégaprojets dans une série de secteurs, y compris l’énergie nucléaire, souffrent souvent de « pathologies » telles que des retards quasi chroniques, des dépassements de budget et l’incapacité à tenir leurs promesses. S’appuyant sur le concept de promesse technoscientifique et sur la controverse entre les spécialistes des mégaprojets concernant le principe dit de la main cachée, cet article remet en question la notion quelque peu simpliste de suroptimisme comme cause première des pathologies des mégaprojets dans le secteur nucléaire. Il examine la promesse de l’EPR (European Pressurised Reactor) de génération III comme exemple pour illustrer les rôles complexes de l’optimisme et du pessimisme dans la gouvernance des mégaprojets et la construction des promesses technoscientifiques, en se concentrant sur les premières phases de justification et de planification des projets. Les conclusions soulignent la nécessité et les risques de l’optimisme, la difficulté de juger - ex ante - si l’optimisme et le pessimisme produisent des impacts sociétaux souhaitables au vu des impacts à long terme des mégaprojets, et la nécessité de formes institutionnalisées de pessimisme afin de contenir l’excès d’optimisme et de garantir la robustesse des promesses technoscientifiques. Le long héritage des cycles de promesses dans le secteur nucléaire a des conséquences considérables sur la construction actuelle des promesses, comme le montre l’émergence de la promesse du petit réacteur modulaire, en partie en réaction aux difficultés considérables, façonnées par la dynamique spécifique optimisme-pessimisme, rencontrées par les projets de la Génération III, y compris ceux de l’EPR en Europe.Abrégé : Megaprojects in different sectors, including nuclear energy, often suffer from a range of “pathologies” such as significant delays, budget overruns, and failure to deliver on their promises. Drawing on the concept of techno-scientific promising and on the controversy among megaproject scholars over the “Hiding Hand” principle, this article questions the notion of overoptimism as the primary cause of problems with nuclear-sector megaprojects. It examines the Generation III European Pressurised Reactor (EPR) as an example of the complex roles of optimism and pessimism in megaproject governance and the construction of techno-scientific promises, focusing on the early justification and planning phases of the projects. The conclusions underline the necessity and risks of optimism and the difficulty of judging – ex ante – whether optimism and pessimism produce societally desirable impacts in view of the wider long-term impacts of megaprojects. It also highlights the need for institutionalised forms of pessimism in order to keep overoptimism in check and ensure the societal robustness of techno-scientific promises. The long legacies of promise cycles in the nuclear sector have far-reaching consequences for the current-day promise-construction. This is demonstrated by the promise of newer small modular reactors which has emerged partly in reaction to the formidable difficulties of the Generation III projects. These difficulties have, in turn, been shaped by earlier dynamics of optimism and pessimism for EPR in Europe.
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Les mégaprojets dans une série de secteurs, y compris l’énergie nucléaire, souffrent souvent de « pathologies » telles que des retards quasi chroniques, des dépassements de budget et l’incapacité à tenir leurs promesses. S’appuyant sur le concept de promesse technoscientifique et sur la controverse entre les spécialistes des mégaprojets concernant le principe dit de la main cachée, cet article remet en question la notion quelque peu simpliste de suroptimisme comme cause première des pathologies des mégaprojets dans le secteur nucléaire. Il examine la promesse de l’EPR (European Pressurised Reactor) de génération III comme exemple pour illustrer les rôles complexes de l’optimisme et du pessimisme dans la gouvernance des mégaprojets et la construction des promesses technoscientifiques, en se concentrant sur les premières phases de justification et de planification des projets. Les conclusions soulignent la nécessité et les risques de l’optimisme, la difficulté de juger - ex ante - si l’optimisme et le pessimisme produisent des impacts sociétaux souhaitables au vu des impacts à long terme des mégaprojets, et la nécessité de formes institutionnalisées de pessimisme afin de contenir l’excès d’optimisme et de garantir la robustesse des promesses technoscientifiques. Le long héritage des cycles de promesses dans le secteur nucléaire a des conséquences considérables sur la construction actuelle des promesses, comme le montre l’émergence de la promesse du petit réacteur modulaire, en partie en réaction aux difficultés considérables, façonnées par la dynamique spécifique optimisme-pessimisme, rencontrées par les projets de la Génération III, y compris ceux de l’EPR en Europe.

Megaprojects in different sectors, including nuclear energy, often suffer from a range of “pathologies” such as significant delays, budget overruns, and failure to deliver on their promises. Drawing on the concept of techno-scientific promising and on the controversy among megaproject scholars over the “Hiding Hand” principle, this article questions the notion of overoptimism as the primary cause of problems with nuclear-sector megaprojects. It examines the Generation III European Pressurised Reactor (EPR) as an example of the complex roles of optimism and pessimism in megaproject governance and the construction of techno-scientific promises, focusing on the early justification and planning phases of the projects. The conclusions underline the necessity and risks of optimism and the difficulty of judging – ex ante – whether optimism and pessimism produce societally desirable impacts in view of the wider long-term impacts of megaprojects. It also highlights the need for institutionalised forms of pessimism in order to keep overoptimism in check and ensure the societal robustness of techno-scientific promises. The long legacies of promise cycles in the nuclear sector have far-reaching consequences for the current-day promise-construction. This is demonstrated by the promise of newer small modular reactors which has emerged partly in reaction to the formidable difficulties of the Generation III projects. These difficulties have, in turn, been shaped by earlier dynamics of optimism and pessimism for EPR in Europe.

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