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BackgroundIn the perioperative period, pulmonary embolism (PE) is common. PE severity is well defined, but its prevalence remains poorly understood in the hip fracture (HF) context; a surgery at high hemorrhagic risk. The main objective was to measure severe PE prevalence in the HF perioperative period in subjects aged over 75.Material and methodThis observational, monocentric, retrospective study was carried out in the orthogeriatric unit at Grenoble University Hospital, from January 1, 2020 to December 31, 2021. PE was considered severe if it was at an intermediate high risk or high risk of early death. The secondary objectives were to compare the characteristics of subjects with severe PE with those without severity criteria.ResultsSevere PE prevalence was 38.4% (15/39) or 4.8% (15/313) of the fractured population. Patients in the severe PE group were more likely to develop deep hematoma (33 % versus 4.2 %, p = 0.024), and required twice more transfusion of packed red blood cells (60 % versus 29 %, p 0.05).DiscussionÀ combination of factors may explain why PE severity is linked to PE, but also to an increased risk of bleeding.

ContexteL’embolie pulmonaire est fréquente en période périopératoire. La gravité de l’EP est bien définie mais sa prévalence reste mal connue en contexte de fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF), dont la chirurgie est à haut risque hémorragique. L’objectif principal était de mesurer la prévalence de l’EP grave en période périopératoire d’une FESF chez des sujets de 75 ans et plus.Matériel et méthodeCette étude observationnelle, monocentrique, rétrospective était réalisée dans l'unité d'orthogériatrie du CHU Grenoble Alpes du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021. L’objectif principal était de mesurer la prévalence de l’EP grave. L’EP était grave si elle était à risque intermédiaire fort ou risque élevé de décès précoce. Les objectifs secondaires étaient de comparer les caractéristiques des patients avec EP grave à ceux sans critère de gravité.RésultatsLa prévalence de l’EP grave était de 38,4 %, soit 4,8 % de la population fracturée. Les patients du groupe EP grave présentaient plus d’hématomes profonds (33 % versus 4,2 %, p = 0,024). Le recours à une transfusion de culots globulaires était plus fréquent (60 % versus 29 %, p = 0,05).DiscussionIl est possible qu’une conjonction de facteurs explique que la gravité de l’EP soit liée à l’EP mais aussi à un surrisque hémorragique.