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This article sets out to rethink what psychoanalysis aims to do in order to remove prohibitions on thinking, beyond the removal of repressions, in a society that is constantly multiplying prohibitions on thinking with protocols that organize them by dispossessing thought. To do so, it deploys three directions: the perspective that emerges as an après-coup of a saying the share given to chance implied by the fundamental rule that invites us to say what comes to mind, without selecting or censoring, and in so doing institutes a mutation in the process of becoming on the side of the prohibitions on thinking, and the rejoicing of language.

Cet article s’attache à repenser ce qui, en psychanalyse, vise à lever les interdits de penser, au-delà de la levée des refoulements, dans une société qui ne cesse de multiplier des interdits de penser avec des protocoles qui les organisent en dépossédant la pensée. Pour cela il déploie trois directions : la perspective qui naît comme après-coup d’un dire ; la part donnée au hasard que comporte la règle fondamentale qui invite à dire ce qui vient, sans sélectionner ou censurer, et ce faisant instaure une mutation en devenir du côté des interdits de penser ; et la réjouissance propre à la langue.