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Impact des violences subies sur la santé de femmes migrantes consultant dans deux policliniques parisiennes

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2025. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Introduction: Migrants are people who settle in a foreign country. In 2020, the global migrant population was estimated at about 281 million. Of the patients seen by the Comité pour la santé des exilés (a French non-profit that works to improve the health of refugees), 62% report having experienced violence. Migrant women are particularly exposed to gender-based violence. Among women who have migrated from the Democratic Republic of the Congo to Cameroon, 39% report having experienced sexual violence, significantly more than the rate among the host population (3.9%). Purpose of the study: To analyze the impact of violence on the physical and mental health of migrant women consulting primary health care centers in Paris. Methods: This was a cross-sectional analytical study carried out in two Parisian outpatient clinics. Migrant women were interviewed about whether they had experienced violence prior to their arrival in France. Their medical history and current state of health were also analyzed in light of the violence experienced. Results: 131 migrant female patients were included over a period of three weeks. They were mainly from sub-Saharan Africa (75%), with an average age of 43 years, and 59% of them had experienced violence. Post-traumatic stress disorder (PTSD) was found in 66% of patients who had experienced violence, and half had symptoms of depression or anxiety, while these symptoms were only present in 22% and 20% respectively of migrant women in the group that had not experienced violence. Furthermore, among the patients who had experienced violence, 48% had cardiac symptoms versus 26%, 53% had respiratory symptoms versus 20%, and 58% had gastrointestinal symptoms versus 23% (p<0.05). Conclusions: These results indicate the need for particular vigilance regarding the history of violence in the migrant population, due to an increased risk of post-traumatic stress disorder frequently associated with physical symptoms.Abrégé : Introduction : Les migrants représentent une population qui s’installe dans un pays étranger. En 2020, ils étaient estimés à 281 millions. Parmi les patients vus par le Comité pour la santé des exilés, 62 % déclarent avoir subi des violences. Les femmes migrantes sont particulièrement exposées aux violences de genre. Parmi les femmes migrant de la République démocratique du Congo vers le Cameroun, 39 % déclarent avoir subi des violences sexuelles, nettement plus que la population hôte, qui en déclare 3,9 %. But de l’étude : Rechercher l’impact des violences sur la santé physique et mentale des femmes migrantes dans des centres de premier recours de soins parisiens. Méthodes : Il s’agit d’une étude analytique transversale réalisée dans deux policliniques d’hôpitaux parisiens. Les femmes migrantes ont été interrogées sur les violences subies avant leur arrivée en France. Leurs antécédents médicaux et leur état de santé actuel ont été analysés en fonction des violences vécues. Résultats : 131 patientes migrantes ont été incluses sur une période de trois semaines. Originaires principalement d’Afrique subsaharienne (75 %), leur moyenne d’âge était de 43 ans et 59 % d’entre elles ont subi des violences. Un état de stress post-traumatique (ESPT) a été retrouvé chez 66 % des patientes ayant subi des violences et la moitié présentait un syndrome dépressif ou anxieux, tandis que ces syndromes n’étaient présents que chez respectivement 22 % et 20 % des migrantes du groupe sans violences. De plus, toujours chez les patientes ayant subi des violences, 48 % présentaient des symptômes cardiaques versus 26 %, 53 % des symptômes respiratoires versus 20 % et 58 % des symptômes gastro-intestinaux contre 23 % (pConclusions : Ces résultats incitent à une vigilance particulière quant aux antécédents de violences chez la population migrante, en raison d’un risque accru d’état de stress post-traumatique et d’une symptomatologie physique très souvent associée.
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Introduction: Migrants are people who settle in a foreign country. In 2020, the global migrant population was estimated at about 281 million. Of the patients seen by the Comité pour la santé des exilés (a French non-profit that works to improve the health of refugees), 62% report having experienced violence. Migrant women are particularly exposed to gender-based violence. Among women who have migrated from the Democratic Republic of the Congo to Cameroon, 39% report having experienced sexual violence, significantly more than the rate among the host population (3.9%). Purpose of the study: To analyze the impact of violence on the physical and mental health of migrant women consulting primary health care centers in Paris. Methods: This was a cross-sectional analytical study carried out in two Parisian outpatient clinics. Migrant women were interviewed about whether they had experienced violence prior to their arrival in France. Their medical history and current state of health were also analyzed in light of the violence experienced. Results: 131 migrant female patients were included over a period of three weeks. They were mainly from sub-Saharan Africa (75%), with an average age of 43 years, and 59% of them had experienced violence. Post-traumatic stress disorder (PTSD) was found in 66% of patients who had experienced violence, and half had symptoms of depression or anxiety, while these symptoms were only present in 22% and 20% respectively of migrant women in the group that had not experienced violence. Furthermore, among the patients who had experienced violence, 48% had cardiac symptoms versus 26%, 53% had respiratory symptoms versus 20%, and 58% had gastrointestinal symptoms versus 23% (p&lt;0.05). Conclusions: These results indicate the need for particular vigilance regarding the history of violence in the migrant population, due to an increased risk of post-traumatic stress disorder frequently associated with physical symptoms.

Introduction : Les migrants représentent une population qui s’installe dans un pays étranger. En 2020, ils étaient estimés à 281 millions. Parmi les patients vus par le Comité pour la santé des exilés, 62 % déclarent avoir subi des violences. Les femmes migrantes sont particulièrement exposées aux violences de genre. Parmi les femmes migrant de la République démocratique du Congo vers le Cameroun, 39 % déclarent avoir subi des violences sexuelles, nettement plus que la population hôte, qui en déclare 3,9 %. But de l’étude : Rechercher l’impact des violences sur la santé physique et mentale des femmes migrantes dans des centres de premier recours de soins parisiens. Méthodes : Il s’agit d’une étude analytique transversale réalisée dans deux policliniques d’hôpitaux parisiens. Les femmes migrantes ont été interrogées sur les violences subies avant leur arrivée en France. Leurs antécédents médicaux et leur état de santé actuel ont été analysés en fonction des violences vécues. Résultats : 131 patientes migrantes ont été incluses sur une période de trois semaines. Originaires principalement d’Afrique subsaharienne (75 %), leur moyenne d’âge était de 43 ans et 59 % d’entre elles ont subi des violences. Un état de stress post-traumatique (ESPT) a été retrouvé chez 66 % des patientes ayant subi des violences et la moitié présentait un syndrome dépressif ou anxieux, tandis que ces syndromes n’étaient présents que chez respectivement 22 % et 20 % des migrantes du groupe sans violences. De plus, toujours chez les patientes ayant subi des violences, 48 % présentaient des symptômes cardiaques versus 26 %, 53 % des symptômes respiratoires versus 20 % et 58 % des symptômes gastro-intestinaux contre 23 % (pConclusions : Ces résultats incitent à une vigilance particulière quant aux antécédents de violences chez la population migrante, en raison d’un risque accru d’état de stress post-traumatique et d’une symptomatologie physique très souvent associée.

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