La protection de la constitution : Finalités, mécanismes, justifications
Type de matériel :
TexteLangue : français Détails de publication : Presses universitaires juridiques de Poitiers,
2018.
Ressources en ligne : Abrégé : L’idée que la constitution doit être protégée par les juges contre les atteintes qui pourraient lui être portées a progressivement acquis le statut de vérité indiscutable, voire de lieu commun de la pensée juridique. Si bien que l’on ne prend guère la peine de s’interroger sur la signification (qu’est-ce que “protéger” ou “garantir” veut dire ?), les finalités (que prétend-on protéger exactement : les droits de l’Homme, la séparation des pouvoirs, la démocratie… ?) ou les modalités (la justice constitutionnelle est-elle la seule envisageable ?) de cette protection. Or ce type de réflexions n’est pas seulement utile, il est indispensable si l’on veut pouvoir continuer d’adopter vis-à-vis des justifications que le droit tend lui-même à produire la distance critique requise. Cet ouvrage voudrait être le lieu d’une telle analyse, d’un point de vue à la fois théorique, historique et comparé. Il rassemble les contributions de Mauro Barberis, Isabelle Boucobza, Julien Boudon, Michel Boudot, Pierre Brunet, Véronique Champeil-Desplats, Quentin Epron, Éric Gojosso, Riccardo Guastini, Thomas Hochmann, Jean-François Lafaix, Gilles Marmasse, Wanda Mastor, Michel Troper et Guillaume Tusseau.
L’idée que la constitution doit être protégée par les juges contre les atteintes qui pourraient lui être portées a progressivement acquis le statut de vérité indiscutable, voire de lieu commun de la pensée juridique. Si bien que l’on ne prend guère la peine de s’interroger sur la signification (qu’est-ce que “protéger” ou “garantir” veut dire ?), les finalités (que prétend-on protéger exactement : les droits de l’Homme, la séparation des pouvoirs, la démocratie… ?) ou les modalités (la justice constitutionnelle est-elle la seule envisageable ?) de cette protection. Or ce type de réflexions n’est pas seulement utile, il est indispensable si l’on veut pouvoir continuer d’adopter vis-à-vis des justifications que le droit tend lui-même à produire la distance critique requise. Cet ouvrage voudrait être le lieu d’une telle analyse, d’un point de vue à la fois théorique, historique et comparé. Il rassemble les contributions de Mauro Barberis, Isabelle Boucobza, Julien Boudon, Michel Boudot, Pierre Brunet, Véronique Champeil-Desplats, Quentin Epron, Éric Gojosso, Riccardo Guastini, Thomas Hochmann, Jean-François Lafaix, Gilles Marmasse, Wanda Mastor, Michel Troper et Guillaume Tusseau.




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