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Théoriser en féministe

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Hermann, 2021. Ressources en ligne : Abrégé : Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on  —  et doit-on — qualifier cette activité théorique  ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c’est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances  ? Ne doit-on pas interroger ce que cette question —  à la portée pourtant éminemment épistémologique  — révèle des frontières du féminisme lui-même  ? Comment aborder  un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil  ? Le féminisme se décline au pluriel et se trouve dans une tension permanente, parce qu’il se confronte à des conflits qu’on préfère généralement ignorer, parce qu’il est sujet à des interprétations multiples et, partant, parce qu’il s’élabore par mouvements successifs quoique continus. Suffit-il alors de se revendiquer du féminisme, entendu comme identité politique aussi bien que comme outil scientifique, pour produire un mouvement ou une théorie féministes  ? Théoriser en féministe, c’est non seulement déclarer son appartenance à une communauté, mais c’est aussi chercher une forme de radicalité pour lutter contre la violence du système, qu’il soit social, politique ou philosophique.
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Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on  —  et doit-on — qualifier cette activité théorique  ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c’est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances  ? Ne doit-on pas interroger ce que cette question —  à la portée pourtant éminemment épistémologique  — révèle des frontières du féminisme lui-même  ? Comment aborder  un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil  ? Le féminisme se décline au pluriel et se trouve dans une tension permanente, parce qu’il se confronte à des conflits qu’on préfère généralement ignorer, parce qu’il est sujet à des interprétations multiples et, partant, parce qu’il s’élabore par mouvements successifs quoique continus. Suffit-il alors de se revendiquer du féminisme, entendu comme identité politique aussi bien que comme outil scientifique, pour produire un mouvement ou une théorie féministes  ? Théoriser en féministe, c’est non seulement déclarer son appartenance à une communauté, mais c’est aussi chercher une forme de radicalité pour lutter contre la violence du système, qu’il soit social, politique ou philosophique.

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