Ce volume réunit les contributions de onze historiens et historiens de l’art qui se sont intéressés à la question de la mobilité à travers l’étude de deux phénomènes culturels distincts, le Grand Tour et les voyages d’artistes. Rome, « carrefour de l’Europe » et principale destination des voyageurs et des artistes est aussi le siège, depuis 1666, de l’Académie de France. Lieu de formation et donc d’une permanence, elle participe néanmoins à la dynamique des flux et des échanges qui caractérise la vie culturelle et artistique romaine. Étudier l’histoire de l’Académie de France à l’époque du Grand Tour, c’est replacer l’institution dans une géographie romaine et européenne ; c’est montrer sa perméabilité aux formes et aux idées qui s’élaborent dans le grand « atelier » romain, mais aussi le rayonnement international du Palais Mancini.