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Améliorer la connaissance et la reconnaissance des interventions non médicamenteuses : implications pour la santé publique d’une étude participative et de consensus

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2025. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Introduction: In the absence of a consensus on the definition and evaluation of non-pharmacological interventions (NPI)—despite the use of the concept by the World Health Organization, the French Health Authority, the Ministry of Health, and the European Centre for Disease Prevention and Control—this study has co-constructed a consensus-based paradigm aligned with international health research standards. This article outlines its relevance and limitations for public health.Method: Over a two-year period, the study engaged all stakeholders, i.e., more than 1,000 participants. Participatory workshops based on international health research recommendations and experiential knowledge, and consensus sessions were conducted under the guidance of a multidisciplinary committee and with the logistical support of the Non-Pharmacological Intervention Society. These efforts helped to identify the key descriptive and evaluative invariants specific to NPIs. Four phases followed: development, improvement, voting, and consultation.Results: The term NPI refers to prevention or care protocols with a physical, nutritional, or psychosocial focus, targeting a health issue and personalized by a qualified professional. The evaluation framework comprises 77 invariants—14 ethical and 63 methodological—distributed across five types of study: mechanistic, observational, prototypical, interventional, and implementation. The NPIS Model paradigm was endorsed by 31 learned societies and three French health authorities.Conclusion: The term NPI should be reserved for prevention and care protocols that are described, explainable, effective, safe, and implementable. The consensual framework for co-constructed evaluation should promote the transfer of NPIs from research to practice, their interprofessional coordination, contextual adaptation, continuous improvement, training, and, finally, their recognition. This scientific paradigm strengthens the role of public health professionals in developing targeted, efficient, and potentially fundable interventions for at-risk or ill populations. It paves the way for the development of an open registry of intangible health care practices that can be codified, shared, traced, and improved, informed by user feedback. This paradigm does not, however, cover all areas of public health.Abrégé : Introduction : Devant l’absence de consensus sur la définition et l’évaluation des interventions non médicamenteuses (INM) malgré l’utilisation de la notion par l’OMS, la HAS, le ministère de la santé et le Centre européen de prévention et contrôle des maladies par exemple, une étude a co-construit un paradigme consensuel répondant aux standards de la recherche internationale dans le domaine de la santé. L’article présente ses intérêts et ses limites pour la santé publique.Méthode : L’étude a mobilisé durant deux ans toutes les parties prenantes, soit plus de 1000 personnes. Des ateliers participatifs s’appuyant sur les recommandations internationales de la recherche en santé et l’expérience et des sessions de consensus ont été menés sous le pilotage d’un comité pluridisciplinaire et la logistique de la société savante Non-Pharmacological Intervention Society. Ils ont permis d’identifier les invariants descriptifs et évaluatifs spécifiques aux INM. Quatre phases se sont succédé, élaboration, amélioration, vote, consultation.Résultats : Le terme INM désigne des protocoles de prévention ou de soin ayant une dominante corporelle, nutritionnelle ou psychosociale, ciblés sur un problème de santé et personnalisés par un professionnel qualifié. Le cadre d’évaluation comporte 77 invariants, 14 éthiques et 63 méthodologiques. Ces derniers sont répartis en cinq types d’étude : mécanistique, observationnelle, prototypique, interventionnelle et d’implémentation. Le paradigme NPIS Model a reçu le soutien de 31 sociétés savantes et trois autorités de santé françaises.Conclusion : Le terme INM devrait être réservé aux protocoles de prévention et de soin décrits, explicables, efficaces, sûrs et implémentables. Le cadre consensuel d’évaluation co-construit devrait favoriser la transférabilité des INM de la recherche à la pratique, leur coordination pluriprofessionnelle, leur adaptation au contexte, leur amélioration continue, leur formation, et finalement leur reconnaissance. Ce paradigme scientifique renforce le rôle des professionnels de la santé publique dans le développement d’actions ciblées, efficientes, et possiblement finançables au bénéfice des publics à risque ou malades. Il ouvre la voie au développement d’un référentiel en accès libre de pratiques immatérielles de santé codifiables, partageables, traçables et améliorables par la prise en compte des retours d’expérience. Ce paradigme ne couvre en aucun cas tous les domaines de la santé publique.
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Introduction: In the absence of a consensus on the definition and evaluation of non-pharmacological interventions (NPI)—despite the use of the concept by the World Health Organization, the French Health Authority, the Ministry of Health, and the European Centre for Disease Prevention and Control—this study has co-constructed a consensus-based paradigm aligned with international health research standards. This article outlines its relevance and limitations for public health.Method: Over a two-year period, the study engaged all stakeholders, i.e., more than 1,000 participants. Participatory workshops based on international health research recommendations and experiential knowledge, and consensus sessions were conducted under the guidance of a multidisciplinary committee and with the logistical support of the Non-Pharmacological Intervention Society. These efforts helped to identify the key descriptive and evaluative invariants specific to NPIs. Four phases followed: development, improvement, voting, and consultation.Results: The term NPI refers to prevention or care protocols with a physical, nutritional, or psychosocial focus, targeting a health issue and personalized by a qualified professional. The evaluation framework comprises 77 invariants—14 ethical and 63 methodological—distributed across five types of study: mechanistic, observational, prototypical, interventional, and implementation. The NPIS Model paradigm was endorsed by 31 learned societies and three French health authorities.Conclusion: The term NPI should be reserved for prevention and care protocols that are described, explainable, effective, safe, and implementable. The consensual framework for co-constructed evaluation should promote the transfer of NPIs from research to practice, their interprofessional coordination, contextual adaptation, continuous improvement, training, and, finally, their recognition. This scientific paradigm strengthens the role of public health professionals in developing targeted, efficient, and potentially fundable interventions for at-risk or ill populations. It paves the way for the development of an open registry of intangible health care practices that can be codified, shared, traced, and improved, informed by user feedback. This paradigm does not, however, cover all areas of public health.

Introduction : Devant l’absence de consensus sur la définition et l’évaluation des interventions non médicamenteuses (INM) malgré l’utilisation de la notion par l’OMS, la HAS, le ministère de la santé et le Centre européen de prévention et contrôle des maladies par exemple, une étude a co-construit un paradigme consensuel répondant aux standards de la recherche internationale dans le domaine de la santé. L’article présente ses intérêts et ses limites pour la santé publique.Méthode : L’étude a mobilisé durant deux ans toutes les parties prenantes, soit plus de 1000 personnes. Des ateliers participatifs s’appuyant sur les recommandations internationales de la recherche en santé et l’expérience et des sessions de consensus ont été menés sous le pilotage d’un comité pluridisciplinaire et la logistique de la société savante Non-Pharmacological Intervention Society. Ils ont permis d’identifier les invariants descriptifs et évaluatifs spécifiques aux INM. Quatre phases se sont succédé, élaboration, amélioration, vote, consultation.Résultats : Le terme INM désigne des protocoles de prévention ou de soin ayant une dominante corporelle, nutritionnelle ou psychosociale, ciblés sur un problème de santé et personnalisés par un professionnel qualifié. Le cadre d’évaluation comporte 77 invariants, 14 éthiques et 63 méthodologiques. Ces derniers sont répartis en cinq types d’étude : mécanistique, observationnelle, prototypique, interventionnelle et d’implémentation. Le paradigme NPIS Model a reçu le soutien de 31 sociétés savantes et trois autorités de santé françaises.Conclusion : Le terme INM devrait être réservé aux protocoles de prévention et de soin décrits, explicables, efficaces, sûrs et implémentables. Le cadre consensuel d’évaluation co-construit devrait favoriser la transférabilité des INM de la recherche à la pratique, leur coordination pluriprofessionnelle, leur adaptation au contexte, leur amélioration continue, leur formation, et finalement leur reconnaissance. Ce paradigme scientifique renforce le rôle des professionnels de la santé publique dans le développement d’actions ciblées, efficientes, et possiblement finançables au bénéfice des publics à risque ou malades. Il ouvre la voie au développement d’un référentiel en accès libre de pratiques immatérielles de santé codifiables, partageables, traçables et améliorables par la prise en compte des retours d’expérience. Ce paradigme ne couvre en aucun cas tous les domaines de la santé publique.

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