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This paper examines the dynamics of informal social entrepreneurship and social innovation within informal clusters in Sub-Saharan Africa, drawing on a case study from Cameroon. Three clusters were investigated through a qualitative inquiry combining semi-structured interviews and participant observation. The findings highlight the existence of local practices of cooperation and solidarity that fulfill essential economic functions: reducing transaction costs, transmitting skills, and coordinating markets. These mechanisms, though informal, operate as functional local institutions that contribute to the structuring of clusters and to the economic resilience of territories. The analysis is grounded in the perspectives of institutional economics and local development, and it proposes a reinterpretation of clusters as spaces of social innovation largely overlooked by public policies. The paper advocates for greater recognition of these dynamics and for stronger linkages between informal practices and formal development support schemes.

Cette communication explore les dynamiques d’entrepreneuriat social informel et d’innovation sociale dans les clusters informels en Afrique subsaharienne, à partir de l’étude de cas du Cameroun. Trois clusters ont été étudiés à travers une enquête qualitative combinant entretiens semi-directifs et observation participante. Les résultats révèlent l’existence de pratiques locales de coopération et de solidarité qui remplissent des fonctions économiques essentielles : réduction des coûts de transaction, transmission de compétences, coordination du marché. Ces mécanismes, bien qu’informels, constituent des institutions locales fonctionnelles, contribuant à la structuration des clusters et à la résilience économique des territoires. L’analyse s’inscrit dans une perspective d’économie institutionnelle et du développement local, et propose une relecture des clusters comme espaces d’innovation sociale ignorés par les politiques publiques. La communication plaide pour une reconnaissance de ces dynamiques et une meilleure articulation entre pratiques informelles et dispositifs d’accompagnement au développement.