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The climate emergency underscores the need for systemic responses to ecological transition, grounded in innovation ecosystems that integrate knowledge, technologies, and territorial actors. University-based research consortia are emerging as strategic levers to pool resources, foster interdisciplinary collaboration, and strengthen linkages with industry and society. This paper examines the case of CPER ECRIN (2021–2027), a regional initiative bringing together 26 laboratories in Hauts-de-France to address the challenges of ecological transition. A survey of participating laboratories highlights both strong alignment with regional priorities and an existing, though fragmented, culture of research valorization. ECRIN is perceived as a catalyst, notably through its partnership-oriented calls for projects (AAP2), which foster collaboration and enhance external visibility. Yet several barriers persist, including limited human resources, insufficient intermediation with firms, and uneven engagement across laboratories. The paper concludes by outlining recommendations to consolidate ECRIN into a regional research and innovation ecosystem embedded in long-term transition pathways.

Face à l’urgence climatique, la transition écologique exige des réponses systémiques, reposant sur des écosystèmes d’innovation capables d’intégrer connaissances, technologies et acteurs territoriaux. Les consortiums de laboratoires universitaires apparaissent comme des leviers stratégiques pour mutualiser les ressources, stimuler la recherche interdisciplinaire et renforcer les interfaces avec les entreprises. Cette communication explore cette dynamique à travers le cas du CPER ECRIN (2021–2027), qui réunit 26 laboratoires des Hauts-de-France autour des enjeux de transition écologique. L’enquête menée auprès de ces laboratoires met en évidence une cohérence scientifique forte avec les priorités régionales et une culture de valorisation déjà active, mais encore fragmentée. ECRIN joue un rôle de catalyseur, notamment grâce à ses appels à projets partenariaux (AAP2), qui favorisent de nouvelles collaborations et renforcent la visibilité externe. Toutefois, des freins subsistent : déficit de ressources humaines, intermédiation insuffisante et disparités entre laboratoires. Ces constats conduisent à formuler des recommandations pour consolider ECRIN en véritable écosystème de recherche et d’innovation régionale, ancré dans les trajectoires de transition écologique.