Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

La dernière guerre de Vendée La duchesse de Berry et les légitimistes, 1830-1840 ['Morival, Laurent']

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteÉditeur : Geste Éditions 2021Description : pType de contenu :
Type de média :
Type de support :
ISBN :
  • 9791035306335
Sujet(s) :
Ressources en ligne : Abrégé : Cherchant à aller au-delà de l'épopée de la duchesse de Berry et à retrouver les paysans qui participaient au mouvement légitimiste, Laurent Morival a rassemblé dans sa thèse les signes d’un « légitimisme populaire ».Avant de repérer les principaux acteurs de la légitimité, les faits recueillis rendent compte d’une opposition multiforme qui trouve une expression politique. Ensuite, l’objectif est de montrer comment les « insoumis » à l’armée et des ruraux se sont mêlés à l’épopée de la duchesse de Berry, dont l’échec était prévisible avant même la tentative de soulèvement de juin 1832. A partir du début du mois de juin 1832, la répression s’accentue dans le cadre de l’état de siège, puis elle trouve une nouvelle orientation sous la responsabilité de Paulze d’lvoy, préfet de la Vendée de 1833 à 1841. Durant cette période, l’autorité préfectorale s’est affermie. Les actes de la « chouannerie » deviennent de plus en plus rares. Quelques « insoumis » à l’armée échappent à la répression. Ils ne vivent pas isolés. Ils sont soutenus par la famille, les voisins, les nobles locaux mais aussi par les réseaux clandestins. Les années 1835-1836 marquent alors un tournant. La violence disparaît progressivement. Les autorités n’envisagent plus avec sévérité les actions isolées. La répression s’estompe. Les mesures de clémence judiciaire permettent d’envisager une forme de réconciliation. Les crises économiques et politiques des années 1839-1840, en France, n’affectent pas la Vendée. Aucun trouble sérieux n’apparaît. Mais le département n’est pas pour autant pacifié. Les autorités restent vigilantes. Au moindre incident, l’imaginaire répressif l’emporte. Cette fin de décennie permet cependant d’envisager la pacification. Mais le légitimisme reste une valeur. Toutefois les ruraux ne prennent plus les armes et la noblesse légitimiste trouve une autre voie d’opposition dans l’écriture pour justifier l’échec de 1832 et commence à s’impliquer dans le domaine économique, afin de rentrer en compétition avec les libéraux.Grâce aux petits actes d’insoumission de ces chouans, cet ouvrage nous montre l’histoire d’une Vendée populaire dont la mémoire reste encore vive aujourd’hui.À PROPOS DE L'AUTEURLaurent Morival est docteur en histoire contemporaire de l’Université de Nantes, enseignant dans le secondaire et membre associé au laboratoire TEMOS (Temps, Mondes, Sociétés), CNRS FRE 2015, Université d’Angers, Bretagne Sud et Le Mans. Il vit à Les Clouzeaux en Vendée.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

Cherchant à aller au-delà de l'épopée de la duchesse de Berry et à retrouver les paysans qui participaient au mouvement légitimiste, Laurent Morival a rassemblé dans sa thèse les signes d’un « légitimisme populaire ».Avant de repérer les principaux acteurs de la légitimité, les faits recueillis rendent compte d’une opposition multiforme qui trouve une expression politique. Ensuite, l’objectif est de montrer comment les « insoumis » à l’armée et des ruraux se sont mêlés à l’épopée de la duchesse de Berry, dont l’échec était prévisible avant même la tentative de soulèvement de juin 1832. A partir du début du mois de juin 1832, la répression s’accentue dans le cadre de l’état de siège, puis elle trouve une nouvelle orientation sous la responsabilité de Paulze d’lvoy, préfet de la Vendée de 1833 à 1841. Durant cette période, l’autorité préfectorale s’est affermie. Les actes de la « chouannerie » deviennent de plus en plus rares. Quelques « insoumis » à l’armée échappent à la répression. Ils ne vivent pas isolés. Ils sont soutenus par la famille, les voisins, les nobles locaux mais aussi par les réseaux clandestins. Les années 1835-1836 marquent alors un tournant. La violence disparaît progressivement. Les autorités n’envisagent plus avec sévérité les actions isolées. La répression s’estompe. Les mesures de clémence judiciaire permettent d’envisager une forme de réconciliation. Les crises économiques et politiques des années 1839-1840, en France, n’affectent pas la Vendée. Aucun trouble sérieux n’apparaît. Mais le département n’est pas pour autant pacifié. Les autorités restent vigilantes. Au moindre incident, l’imaginaire répressif l’emporte. Cette fin de décennie permet cependant d’envisager la pacification. Mais le légitimisme reste une valeur. Toutefois les ruraux ne prennent plus les armes et la noblesse légitimiste trouve une autre voie d’opposition dans l’écriture pour justifier l’échec de 1832 et commence à s’impliquer dans le domaine économique, afin de rentrer en compétition avec les libéraux.Grâce aux petits actes d’insoumission de ces chouans, cet ouvrage nous montre l’histoire d’une Vendée populaire dont la mémoire reste encore vive aujourd’hui.À PROPOS DE L'AUTEURLaurent Morival est docteur en histoire contemporaire de l’Université de Nantes, enseignant dans le secondaire et membre associé au laboratoire TEMOS (Temps, Mondes, Sociétés), CNRS FRE 2015, Université d’Angers, Bretagne Sud et Le Mans. Il vit à Les Clouzeaux en Vendée.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025