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Des révoltes aux révolutions Europe, Russie, Amérique (1770-1802). Essai d'interprétation ['Bianchi, Serge']

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteÉditeur : Presses universitaires de Rennes 2015Description : pType de contenu :
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  • 9782868479822
Sujet(s) :
Ressources en ligne : Abrégé : EN 1773, la révolte de Pougatchev aux marges de l’Oural et la « partie de thé » de Boston inaugurent une « ère des révolutions » qui touche de nombreux états européens, ainsi que leurs colonies américaines et atlantiques. En 1802, la paix d’Amiens permet une trêve dans un continent en guerre depuis une décennie ainsi qu’une stabilisation des processus révolutionnaires ou indépendantistes. Entre ces deux dates (le temps d’une génération) des révoltes séculaires se transforment parfois en « révolutions », inscrites dans des espaces et des contextes particuliers : révolution américaine, genevoise, batave, domingoise (Saint-Domingue), rhénane, belge, polonaise, française, italiennes. Quels fils, quelles influences relient ces événements si complexes ? Quelle est la part de la résistance au despotisme éclairé, de la percée des Lumières et du droit naturel de la « république des lettres » européenne dans l’éclatement des révoltes ? Quelles sont les influences respectives des révolutions américaine et française dans la construction d’un nouvel espace politique, civique et l’émergence des identités nationales ? Une réflexion comparative sur les révolutions (causes, acteurs, pratiques, acquis) est possible, en particulier autour des déclarations des droits et des constitutions, des contours de la démocratie (votes, opinions publiques). Elles s’imposent quant aux décalages entre les grands principes (libéralisme, égalitarisme) et la condition faite aux catégories marginalisées : étrangers, femmes, esclaves, indigents, autochtones dans les colonies. Les droits des hommes et les droits des peuples entrent en contradiction avec des structures diplomatiques et militaires, de la « paix au monde » (1790) à la guerre qui « nourrit la guerre », sous le Directoire. Cet essai rapproche des historiographies nationales longtemps concurrentes ou indifférentes les unes aux autres, comme celles des exceptions américaine et française. De l’immense écho de l’année 1789 à l’occupation d’une partie de l’Europe par la Grande Nation, à l’expérience directoriale et au rétablissement de l’esclavage par le Consulat, la Révolution française a soulevé des jugements passionnés et contradictoires, surtout dans un monde anglo-saxon confronté à une culture politique révolutionnaire différente. Les progrès des recherches historiques dans les pays concernés permettent désormais des analyses dépassionnées.
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EN 1773, la révolte de Pougatchev aux marges de l’Oural et la « partie de thé » de Boston inaugurent une « ère des révolutions » qui touche de nombreux états européens, ainsi que leurs colonies américaines et atlantiques. En 1802, la paix d’Amiens permet une trêve dans un continent en guerre depuis une décennie ainsi qu’une stabilisation des processus révolutionnaires ou indépendantistes. Entre ces deux dates (le temps d’une génération) des révoltes séculaires se transforment parfois en « révolutions », inscrites dans des espaces et des contextes particuliers : révolution américaine, genevoise, batave, domingoise (Saint-Domingue), rhénane, belge, polonaise, française, italiennes. Quels fils, quelles influences relient ces événements si complexes ? Quelle est la part de la résistance au despotisme éclairé, de la percée des Lumières et du droit naturel de la « république des lettres » européenne dans l’éclatement des révoltes ? Quelles sont les influences respectives des révolutions américaine et française dans la construction d’un nouvel espace politique, civique et l’émergence des identités nationales ? Une réflexion comparative sur les révolutions (causes, acteurs, pratiques, acquis) est possible, en particulier autour des déclarations des droits et des constitutions, des contours de la démocratie (votes, opinions publiques). Elles s’imposent quant aux décalages entre les grands principes (libéralisme, égalitarisme) et la condition faite aux catégories marginalisées : étrangers, femmes, esclaves, indigents, autochtones dans les colonies. Les droits des hommes et les droits des peuples entrent en contradiction avec des structures diplomatiques et militaires, de la « paix au monde » (1790) à la guerre qui « nourrit la guerre », sous le Directoire. Cet essai rapproche des historiographies nationales longtemps concurrentes ou indifférentes les unes aux autres, comme celles des exceptions américaine et française. De l’immense écho de l’année 1789 à l’occupation d’une partie de l’Europe par la Grande Nation, à l’expérience directoriale et au rétablissement de l’esclavage par le Consulat, la Révolution française a soulevé des jugements passionnés et contradictoires, surtout dans un monde anglo-saxon confronté à une culture politique révolutionnaire différente. Les progrès des recherches historiques dans les pays concernés permettent désormais des analyses dépassionnées.

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