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La désoccidentalisation des savoirs

Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : La Découverte, 2025. Ressources en ligne : Abrégé : Peut-on rendre compte du capitalisme indien au xxie siècle à la lumière des travaux de Max Weber ? L’analyse du suicide au Japon peut-elle être menée dans les termes utilisés par Émile Durkheim à propos de la société française de la fin du xixe siècle ? Quels problèmes pose l’historiographie occidentale moderne au sein du monde arabe, dont la propre tradition d’écriture de l’histoire remonte au IXe siècle, ou en Chine, où les annales dynastiques couvrent plusieurs millénaires ? Qu’impliquent, en regard, les tentatives de refonder une sociologie arabe autour d’Ibn Khaldoun, de construire une psychologie asiatique à partir des textes classiques du bouddhisme ou d’inventer des modernités alternatives à celles de l’Occident ? Ces questions dénotent l’ambivalence de la désoccidentalisation des sciences humaines et sociales, dont le processus renvoie simultanément à leur globalisation et à la contestation de leur hégémonie. Comment comprendre ce mouvement apparemment contradictoire ? En retraçant leur greffe dans de multiples contextes, de l’Égypte au Japon et de l’Inde à la Chine, Thomas Brisson montre que l’homogénéisation et la fragmentation sont indissociables pour appréhender le destin mondial de ces disciplines. Il nous amène à rompre à la fois avec l’universalisme naïf d’une vision des savoirs occidentaux qui se diffuseraient à l’ensemble de la planète par la seule force de leur vérité intrinsèque et avec la radicalité d’une certaine critique postcoloniale ou décoloniale qui peine à rendre compte des pensées qui s’élaborent en commun par-delà l’asymétrie des échanges.
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Peut-on rendre compte du capitalisme indien au xxie siècle à la lumière des travaux de Max Weber ? L’analyse du suicide au Japon peut-elle être menée dans les termes utilisés par Émile Durkheim à propos de la société française de la fin du xixe siècle ? Quels problèmes pose l’historiographie occidentale moderne au sein du monde arabe, dont la propre tradition d’écriture de l’histoire remonte au IXe siècle, ou en Chine, où les annales dynastiques couvrent plusieurs millénaires ? Qu’impliquent, en regard, les tentatives de refonder une sociologie arabe autour d’Ibn Khaldoun, de construire une psychologie asiatique à partir des textes classiques du bouddhisme ou d’inventer des modernités alternatives à celles de l’Occident ? Ces questions dénotent l’ambivalence de la désoccidentalisation des sciences humaines et sociales, dont le processus renvoie simultanément à leur globalisation et à la contestation de leur hégémonie. Comment comprendre ce mouvement apparemment contradictoire ? En retraçant leur greffe dans de multiples contextes, de l’Égypte au Japon et de l’Inde à la Chine, Thomas Brisson montre que l’homogénéisation et la fragmentation sont indissociables pour appréhender le destin mondial de ces disciplines. Il nous amène à rompre à la fois avec l’universalisme naïf d’une vision des savoirs occidentaux qui se diffuseraient à l’ensemble de la planète par la seule force de leur vérité intrinsèque et avec la radicalité d’une certaine critique postcoloniale ou décoloniale qui peine à rendre compte des pensées qui s’élaborent en commun par-delà l’asymétrie des échanges.

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