Traces d'erre et sentiers d'écriture : Entre folie et vie quotidienne
Type de matériel :
TexteLangue : français Détails de publication : érès,
1996.
Ressources en ligne : Abrégé : Se référant à l'ethnologie et à Fernand Deligny — qui, à l'encre de Chine, inscrivait les lignes des enfants autistes en « trajets » —, Daniel Terral s'interroge ici sur la démarche d'écrire : peut-elle être une autre pratique en travail social ? L'écriture ne constitue-t-elle pas un outil dans l'approche professionnelle de l'action éducative et dans la définition d'une identité professionnelle ? À côtoyer, depuis plus de vingt ans, des enfants fous, psychotiques, autistes, schizophrènes, arriérés, inéducables, incurables, enfants en marge, Daniel Terral a accumulé notes, traces, repères d'un itinéraire singulier. Que peut être le travail, aussi obstiné soit-il, d'un éducateur, face à l'inépuisable ardeur déconstructrice d'un enfant fou ? Pour lui, cette démarche patiente, ardue, têtue, qui transforme en expression une gestuelle inconsidérée, qui donne sens à ce qui en paraît dépourvu, passe par l'écriture. Écrire — même si ce n'est que dans le quotidien institutionnel, dans les notes, comptes rendus, cahiers de liaison — suppose de passer du voir au savoir par l'expérience de la clinique. Or, comme le dit Roger Gentis dans sa postface, « écrire n'est jamais innocent, écrire fait toujours violence », c'est ainsi que le lecteur est invité à suivre l'auteur dans ce courageux engagement.
Se référant à l'ethnologie et à Fernand Deligny — qui, à l'encre de Chine, inscrivait les lignes des enfants autistes en « trajets » —, Daniel Terral s'interroge ici sur la démarche d'écrire : peut-elle être une autre pratique en travail social ? L'écriture ne constitue-t-elle pas un outil dans l'approche professionnelle de l'action éducative et dans la définition d'une identité professionnelle ? À côtoyer, depuis plus de vingt ans, des enfants fous, psychotiques, autistes, schizophrènes, arriérés, inéducables, incurables, enfants en marge, Daniel Terral a accumulé notes, traces, repères d'un itinéraire singulier. Que peut être le travail, aussi obstiné soit-il, d'un éducateur, face à l'inépuisable ardeur déconstructrice d'un enfant fou ? Pour lui, cette démarche patiente, ardue, têtue, qui transforme en expression une gestuelle inconsidérée, qui donne sens à ce qui en paraît dépourvu, passe par l'écriture. Écrire — même si ce n'est que dans le quotidien institutionnel, dans les notes, comptes rendus, cahiers de liaison — suppose de passer du voir au savoir par l'expérience de la clinique. Or, comme le dit Roger Gentis dans sa postface, « écrire n'est jamais innocent, écrire fait toujours violence », c'est ainsi que le lecteur est invité à suivre l'auteur dans ce courageux engagement.




Réseaux sociaux