Turning wetlands into farms. The colonization of the Central Valley in California, 1769–1873
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La vallée centrale de Californie est aujourd’hui l’une des régions où l’agriculture est une des plus intensives et productives des États-Unis. Paradoxalement, au xixe siècle, il s’agissait d’une immense zone humide, d’abord évitée par la colonisation espagnole puis mexicaine, puis progressivement peuplée par des immigrants étatsuniens avant et après l’annexion de la Californie par les États-Unis en 1848. C’est à ce moment-là, à la faveur aussi de la ruée vers l’or, à proximité, que les populations amérindiennes sont éliminées ou écartées de la région. L’appropriation et l’exploitation de ces zones humides sont prises dans les débats sur les rôles respectifs des acteurs locaux, des États fédérés et de l’État fédéral dans le développement du pays. Les dispositions retenues favorisent la concentration des terres et l’appropriation de l’eau, ce qui conduit aussi à un assèchement et à une disparition de la zone humide dans la vallée centrale.
California’s Central Valley is one of the most intensive and productive agricultural areas in the United States today. In the nineteenth century, however, it was an immense wetland, avoided by Spanish and later Mexican colonization, but gradually settled by US migrants before and after the annexation of California in 1848. It was also during that period, with the Gold Rush taking place nearby, that Amerindian populations were killed or removed from the region. Debates about the respective roles of local stakeholders, states, and the federal government in the development of the country included the appropriation and agricultural use of these wetlands. The resulting measures led to the monopolization of land and the privatization of water, thus contributing to the drying-up and shrinking of the Central Valley wetlands.
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