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This article explores a series of actions that took place during the revolutionary moment, while seeming not to be a part of the revolutionary mobilization. Notably, it focuses on the multiplication of illegal constructions within working-class neighborhoods in Egypt and Tunisia. How should we interpret those massive, locally coordinated actions that occurred during the revolutionary conjuncture? The article suggests analyzing these phenomena as indicators of effective transformations of power relations between the governing apparatuses and the governed.

Observant un ensemble d’actions qui se sont déroulées pendant le moment révolutionnaire, mais qui semblaient a priori ne pas relever de la dynamique de mobilisation révolutionnaire, l’article se penche sur les constructions illégales qui explosent dans les quartiers populaires en Égypte et en Tunisie. Quelle place donner à ce type d’actions, massives, coordonnées à une échelle très locale, qui se déploient durant la conjoncture critique des révolutions? L’article propose d’analyser ces phénomènes comme des indices des recompositions à l’œuvre dans les rapports de pouvoir entre gouvernants et gouvernés.