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La transition politique en Moldavie est un défi majeur. Des facteurs externes maintiennent cette république dans une position entre, d’un côté, les pays qui ont réussi leur adhésion à l’UE et la consolidation de la démocratie et, de l’autre côté, les régimes hybrides, autoritaires qui ont émergés à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique. En plus, des facteurs internes maintiennent la Moldavie dans cette position de balancement entre ces deux modèles de la transition post- communiste. Cet article met en lumière les processus par lesquels les citoyens évaluent des régimes politiques rivaux. Il signale des facteurs importants qui favorisent la démocratisation depuis les événements du 5 avril 2009, qui semblent avoir, enfin, mis fin à la nostalgie à l’égard de l’ère soviétique.

Political transformation in Moldova is a significant challenge. On the one hand, external factors keep Moldova in between successful EU candidates and consolidated democracies, and hybrid, semi-authoritarian and even fully authoritarian regimes that consolidated in the aftermath of the Soviet Union breakdown. On the other hand, internally, Moldova maintains a balancing act between these two models of post-Communist transition. This article sheds light on the mechanisms and dynamics of citizens’ evaluation of competing political regimes and underlines the important factors for democratization following the events of April 5, 2009, which seemed finally to overturn Soviet-era nostalgia.