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La pulsion de mort est-elle une hypothèse ou sert-elle de garantie clinique pour un psychanalyse ? Face à la pulsion de mort, l'analyste tente-t-il de construire une hypothèse, d’expliquer, d’enquêter ou plutôt de la comprendre ? Ou encore doit-il offrir une réponse, une garantie contre tout échec, un cadre pour toute exploration clinique, pour toute situation ou personne lorsqu’il s'agit des pulsions de mort ? Le présent article apporte quelques éléments de réponse à partir de diverses situations cliniques.

Is the death drive in relation to the clinical psychoanalyst a hypothesis or is it a clinical guarantee. Facing the death drive, does the analyst here hypothesize, explain, investigate, or attempt to understand it, or does the analyst provide a response, even act as a fail-safe, a frame for its undertaking, the who or what that we have there at the ready when it comes to death drives? The present article makes use of multiple clinical situations to present some elements to answer these interrogations.