Réalités sociolinguistiques et dimension interculturelle en formation : comparaison entre la Réunion et les Seychelles
Type de matériel :
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Les auteures de cet article estiment nécessaire de s’intéresser aux approches interculturelles en didactique des langues parce qu’elles pensent, avec C. Perregaux (2000), que « le cadre scolaire assume une responsabilité particulière dans la construction des savoirs et du lien social ». Depuis les années 60, la sociolinguistique a posé un regard nouveau sur la dimension plurilingue et pluriculturelle des contextes de scolarisation. Pourtant, la manière d’appréhender les langues scolaires ne s’est pas profondément modifiée, et à la recherche d’explications, Bronckart (1985) invoque « l’ethnocentrisme commun qui nous pousse à appréhender les structures des autres langues à la lumière des nôtres ». La présente réflexion part d’une étude comparative faite dans l’Océan Indien, à La Réunion et aux Seychelles, territoires qui se distinguent par l’institutionnalisation du créole aux Seychelles. Les auteures se sont demandé comment on peut concevoir et gérer le processus de formation didactique, en y instaurant une nécessaire relation avec le terrain institutionnel et socio-linguistique.
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