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Nous présentons une synthèse de la littérature internationale sur l’implication des jeunes dans la cyberviolence et le harcèlement. Ces deux phénomènes font l’objet d’études empiriques depuis la fin des années 1990. Leur définition et leurs caractéristiques font toujours l’objet de débats, ce qui influe sur l’étude de la prévalence en termes d’inconsistance quant aux méthodes et phénomènes observés. Toutefois, malgré les écarts d’une étude à l’autre, on ne peut nier l’importance du phénomène dont les conséquences négatives se vérifient au niveau psychologique, social et scolaire. Les recherches sur les risques associés à la victimisation comme à l’agression font consensus sur différents points : l’impact du temps passé en ligne, de l’activité sur les réseaux sociaux, les différences selon le sexe ainsi que l’importance de facteurs culturels et contextuels que les études comparatives internationales ont permis de mettre en lumière. Les différences, notamment en termes culturels et de socialisation mériteraient une investigation plus approfondie afin d’orienter la prévention et la remédiation.

This paper sets out to provide an international literature review on the young people’s involvement in cyberviolence and cyberbullying. Over the last decades, a significant dearth of research has been completed and their definition and characteristics still lack of consensus. This impacts on prevalence studies that provide inconsistent findings due to differences in methods and what is genuinely observed. Nevertheless, there is evidence that cyberviolence and cyberbullying are part of the young people’s online experiences and that they negatively impact on their physical, psychological wellbeing and school life. Research on associated risks reach a consensus on various aspects: the impact of time spent online; to be actively involved in online social networking; the existence of gender differences as well as the importance of cultural backgrounds and contexts. The latter were highlighted through cross-national studies. The differences in terms of socialization and cultural characteristics would require some further investigations in order to inform prevention and remediation.