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RésuméLes demandeurs d’asile vivent une succession de situations extrêmes qui entraînent l’effondrement des idéaux, des croyances et des repères identitaires inculqués et construits tout au long de sa vie. Or, dans les sociétés traditionnelles, dont sont issus pour partie les demandeurs d’asile, le marqueur identitaire majeur est constitué des croyances transmises par la famille, croyances qui sont souvent de type normatif et ont valeur de stabilité, d’immuabilité et d’incontestabilité.Au cours de la procédure d’asile et dans l’accompagnement parfois maladroit des professionnels médico-sociaux, les croyances sont parfois niées afin de pouvoir accéder au statut de réfugié ; soit pire encore, donnent lieu à une mauvaise interprétation.Les intervenants n’ont alors d’autre choix que de se former à l’approche transculturelle, navigant non sans peine entre la nécessaire réhabilitation des croyances des demandeurs d’asile et leur reconstruction identitaire.